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mercredi 17 avril 2024

France Télés lance le concept de l’Actu en « basse activité » !

France Télés lance le concept pour l’Actu en « basse activité » !

Chacun connaissait déjà « la cueillette des olives en Basse-Provence » sur le tatouage du sketch de Pierre Dac et Francis Blanche, les « Basses besognes », « le cul-de-basse-fosse » du film Le tatoué avec  Louis de Funès et Jean Gabin, « Basse-Terre » en Outre-mer ou l'adage populaire « Que la terre est basse »« Table Basse » et « Basse-cour », etc...mais voilà que France Télés lance la « basse activité »  de l’Actualité.

Tout le monde le sait bien, il y a des périodes prédéterminées hautes et basses matière d’actualité !? C’est en tout cas, ce qui semble bien être le cas pour France 3 Limousin Poitou Charentes !

Dans le cadre du rapprochement annoncé de France 3 et France Bleu mais aussi dans l’attente du retour à l’ORTF, le directeur régional qui annonce une cure d’austérité sans donner de chiffres aux élus ou encore le nombre de postes gelés, vient de déclarer : « Le gel des postes dans toute la Nouvelle-Aquitaine et la mutualisation des JT en « basse activité » pour Limoges et Poitiers ».

Pour le détail de cette « activité basse », pas moins de 36 jours de JT communs entre le 8 mai et le 11 août…

Nous voilà donc moins bêtes…la « basse activité » pour linfo donc l’actualité, c’est 3 douzaines de jours par an entre le jour de la victoire des forces alliées sur l'Allemagne nazie donc la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe et juste avant  la montée au ciel de la Vierge Marie à l’Assomption...

Pendant ces 36 jours éparpillés sur un quadrimestre, il ne se passera donc rien.. l'actualité sera en berne !  C'est France Télés qui vous le dit.



« Ce jeu décomplexé de fayotte de Madame Dati finit par être franchement grotesque » dit le communiqué des soutiens de l’ex-Orange à France Télés !

« Ce jeu décomplexé de fayotte de Madame Dati finit par être franchement grotesque » dit le communiqué des soutiens de l’ex-Orange à France Télés !   

Le 27 mars dernier, le blog CGC Média dans son article « Rachida Dati, candidate à la mairie de Paris en 2026 : l’ex-Orange d’accord avec elle !! » dénonçait la posture ernottienne depuis les annonces de la ministre qui, dès le 7 mars, fixait elle-même, une échéance au 1er janvier 2025 pour que «tout soit opérationnel» dans le cadre du rapprochement des médias publics.

Nous ajoutions « Si au départ la ministre parlait d'une structure holding, elle a tout en restant imprécise, osé le terme «fusion»  jusqu’ici tabou mais repris le même jour par Ernotte. Cette dernière l’a évoquée avec quelques syndicalistes amis qui depuis l’été 2015 brossent régulièrement dans le sens du poil. » avant de poursuivre « Il est peu probable dans de telles conditions que cette nouvelle entité fusionnée qui coûtera un fric de dingue, voit le jour avant la fin de l’année et totalement impossible que « la dame du Majestic » (*)  en prenne la tête qu’elle flatte ou pas Rachida Dati. »

Trois semaines plus tard, le 17 avril, le communiqué de ceux qui dès la parachutage de l’ex-Orange à l’été 2015 l’ont accompagné fidèlement dans tout avec leur force supplétive ouvrière, a de quoi laisser sans voix !

Depuis toutes ces années à passer les plats, ils doivent probablement se dire aujourd’hui que leur soutien sans faille n’aura servi à rien !

Voici ce qu’écrivent ceux qui voudraient certainement faire croire qu’ils n’étaient pour rien dans la cogestion de l’entreprise telle qu’ils l’ont exercée avec l’infirmière TV pendant toutes ces années et ce alors même que le blog CGC Médias n’a cessé de dénoncer, de publier et de combattre cette casse programmée de l’Audiovisuel public que font mine, à présent, de découvrir certains :

Extraits 

« Dans le réseau régional comme dans le reste de l’entreprise, nous nageons en pleine purée de pois. Quelle sera notre ligne d’horizon dans quelques semaines et au plus tard dans 8 mois, puisque la ministre de la Culture confirme son intention de chapeauter l’audiovisuel public avec une holding et de nouveaux dirigeants le 1er janvier prochain ?

Si l’on en croit la presse, notre sort pourrait être scellé d’ici l’été, grâce à une fenêtre parlementaire à l’Assemblée nationale. Quel périmètre pour cette holding ? Quelles fonctions lui seront-elles confiées ? De combien le coût de cette nouvelle structure de hauts salaires viendra-t-il amputer le gâteau budgétaire réparti entre ses filiales ? Et quel financement d’ailleurs ? Quelles perspectives derrière, alors que, si l’on en croit la publication professionnelle « La Lettre A », Delphine Ernotte a annoncé lors d’une visite à la Réunion que ce n’était que le prélude à une fusion pure et simple l’année suivante.

Dans l’immédiat, devant les instances, notre direction fait mine de courir comme un poulet sans tête, affirmant ne pas savoir quelle sera la stratégie de la future entité, mais Delphine Ernotte, elle, a pris le parti de donner, jusqu’à l’excès, des gages à la Macronie.

Ce jeu décomplexé de fayotte de Madame Dati finit par être franchement grotesque.


Pour surtout ne pas avoir l’air de trainer des pieds, Radio France et France TV ont annoncé en fanfare des nominations communes, dont celle de M. Riboulet chargé de rapprocher fissa France 3 et France Bleu, et de lancer en septembre un site internet commun – rien que ça – alors que l’on marne avec l’appli ICI depuis des mois. Mais comment la direction compte-t-elle s’y prendre en un temps si court ? Avec la même réussite éclatante qu’avec le projet Tempo ? Ou en avançant masquée comme c’est le cas depuis des années au sein du web régional ? 

En réalité, l’heure de vérité est arrivée et les serrages de boulons qui-ne-sont-pas-des-mesures-d’économie-mais-des-mesures-de-retour-à-l’équilibre-budgétaire selon les éléments de langage distillés par la direction du Réseau, se multiplient dans toutes les antennes.

Pourquoi, au juste, sommes-nous en dépassement budgétaire ? Sans doute parce que la mise en place des éditions ICI a notoirement été sous-financée, comme tous les projets désormais !… »

La fanfare continue de jouer…avec entre autres un retour sur les transferts de salariés que la CGC de l’Audiovisuel a toujours dénoncés jusqu’à les contester en Justice, lorsque le tandem cgt/fo  moquait publiquement la procédure. (blog CGC Médias du 14/09/21 intitulé « Transferts illégaux à FTV : « FO pas contre un projet de développement visant renforcer notre efficacité et nos positions par rapport à la concurrence » !!)

« Est-ce vraiment l’éditorial qui prime dans le projet cynique de transfert des équipes légères de la Fabrique vers le réseau régional ?

L’expertise commanditée par le CSE montre bien que ce transfert ne vise nullement à développer l’activité de tournage en interne mais qu’il s’agit juste pour la Fabrique de se débarrasser d’une partie de ses effectifs qu’elle a considérablement abîmés, avant de les dissoudre dans un temps prochain dans les économies demandées aux antennes régionales. (blog CGC Médias du 9/04/24 intitulé « Les dépenses pharaoniques de l’ex-Orange …Comme disait Coluche : "Rigolez pas c'est votre pognon" »)

Il faut croire qu’on n’a pas touché le fond. Le temps où Delphine Ernotte affirmait devant la représentation nationale que France Télévisions avait connu 10 ans de plan social et qu’il était temps de tourner la page semble bien loin.


Si l’on en croit les échos de son déplacement à la Réunion (blog CGC Médias du 12/04/24 intitulé « Avant le retour au Majestic de Cannes (*) pour le festival 2024, Ernotte and co s’offrent un 4 étoiles à Saint Denis de La Réunion (¤) »), ses intentions promettent intensification et perte de sens au travail. En mode industriel.

(¤)

Depuis longtemps, elle présente les stations ultramarines comme le modèle à atteindre pour les salariés du réseau régional : nos collègues sont déjà poly-polyvalents et gèrent 3 médias radio-web-télé dans des conditions pour le moins tendues. (blog CGC Médias du 15/04/24 intitulé « Ernotte court-circuite la ministre de la Culture : Ce sera holding puis fusion ! »)

Ce n’est visiblement pas suffisant. Cette dernière souhaite désormais la polyvalence tous azimuts : que les salariés passent d’un média à l’autre, voire fassent les 3 en même temps, que les journalistes montent, qu’on automatise les postes techniques en régie, qu’on revoie à la baisse l’accord collectif… Quel beau programme, qui n’a pour but que de réduire drastiquement la masse salariale. (blog CGC Médias du 3101/24 intitulé « Un plan massif de suppressions de postes à 200M€ pour que Mediawan conserve son chiffre d’affaire ?! »)

Delphine Ernotte ne s’embarrasse plus de discours sur le bonheur au travail, la ligne d’horizon qu’elle est en train de vendre à notre tutelle, ce sont des réseaux régionaux et ultramarins low-cost, processés et robotisés, ne fabriquant plus que de l’info « d’accompagnement » industrielle…

(*)


mardi 16 avril 2024

Madame Dati, s’il vous plait, laissez votre place à Ernotte…elle sait, elle !

Madame Dati, s’il vous plait, laissez votre place à Ernotte…elle sait, elle !

Dans une page entière publiée dans Le Monde intitulée « Audiovisuel public, le grand regroupement ? », le quotidien à ce sujet, cite « la dame du Majestic » (*) pourtant totalement décriée à France Télévisions mais qui visiblement pourrait finir chez Betclic «Le pari que je fais, c’est qu’en s’alliant, notre puissance sera démultipliée ».

Chacun se souvient en 2020des prédictions de l’ex-Orange concernant Salto la plateforme commune à TF1, M6 et FTV. «C’est en s’alliant que notre puissance sera démultipliée » face à ces géants américains comme Netflix ou Amazon que l’intéressée croyait pour le moins concurrencer sinon supplanter !

Bilan de l’Opération, 2 ans et demi plus tard sa liquidation – pas celle de la couteuse voyante évidemment mais de la plateforme ! – coutait aux Français près de 90 millions d’euros partis en fumée.

Alors ce que pense l’infirmière TV de ce qu’il faut faire pour l’Audiovisuel public et qu’elle est d’ailleurs allée annoncer lors de son récent séjour 4 étoiles à La Réunion toujours payé par le contribuable comme le révélait vendredi le blog CGC Médias et hier La Lettre, à savoir la mise en place d’une holding puis ensuite une fusion, il est clair que la ministre de la Culture n’en a cure !

Dans l’immédiat, elle doit plutôt s’occuper des faux pas de la parachutée de 2015 avec cette nouvelle saisine d’un député Renaissance Nicolas Metzdorf qui après le coup de gueule Sonia Backès l'ex-Secrétaire d'État à la Citoyenneté au sein du gouvernement Borne, interpelle à son tour la ministre de la Culture (¤)

(¤) 














« Je suis pour une forme de réarmement informationnel du service public », déclarait dans Le Monde Quentin Bataillon le député de la Loire Quentin (Renaissance) et président de la commission d’enquête parlementaire  sur les fréquences TNT, allé faire son show sur C8 – sans trop savoir ce que réarmement informationnel du service public veut dire !! – ajoutant qu’il « verrait bien Franceinfo devenir, à terme, la seule chaîne d’information en continu (y compris internationale…) française ».

Avec ce qui précède, il va bien falloir qu’il redescende sur terre tout de même comme d’ailleurs le sénateur Laurent Lafon avec dans La Tribune Dimanche du 24 mars, le duo affirmait que le regroupement des 4 entités de l’audiovisuel public publiques était fait « Pour ne pas laisser les réseaux sociaux devenir la source d’information dominante, pour continuer à véhiculer un imaginaire commun dans une société divisée, un audiovisuel public puissant est plus que jamais nécessaire »

Ceux-là même qui sont dans le cas présent, les seuls aujourd’hui à mettre en ml lumière les manquements du quotidien à France Télés mais pas que…  

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lundi 15 avril 2024

France Télés, télévision publique au service des indépendantistes...ou le coup de gueule de Sonia Backès

France Télés, télévision publique au service des indépendantistes...ou le coup de gueule de Sonia Backès

Sonia Backès l'ex-Secrétaire d'État à la Citoyenneté au sein du gouvernement Borne du  au 10 octobre 2023 mais aussi présidente de l'assemblée de la Province Sud de la Nouvelle-Calédonie depuis , vient de publier une tribune après que France Télévisions a choisi de ne monter montrer le défilé des indépendantistes à Nouméa mais aucune image des près de 35 000 Calédoniens se sont rassemblés, à Nouméa, pour témoigner de leur attachement à la France, à la démocratie et au maintien du vivre-ensemble en Nouvelle-Calédonie. 

Cette dernière indique avoir  décidé de saisir l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) afin de ne pas laisser sans suite ce travestissement de la réalité politique en Nouvelle-Calédonie.

Pas sûr que ROM le pote de l'ex-Orange plus enclin à sanctionner régulièrement la concurrence plutôt que la télé publique, ne bouge vraiment un doigt ou une oreille...Ce serait normalement au Chef de l'État et à son gouvernement de dire à Ernotte que les bornes ont été dépassées et que son départ ne peut attendre ! 

Peu importe d'ailleurs que que  Bénédicte Gambay, l'ex-scripte à RFO devenue directrice régionale au départ de Wallès Kotra, originaire des Îles Loyauté qui comme les Provinces Nord sont attribuées aux indépendantistes tandis que la Province Sud et la gestion de Nouméa sont dévolue aux non indépendantistes, n'ai rien trouvé à y redire !!

Le blog CGC Média vous propose de découvrir comment celle qui chapeaute dorénavant Rachida Dati en annonçant que pour l'Audiovisuel public ce sera "holding dans un premier temps puis fusion ensuite" et coiffe visiblement Marie Guévenoux ministre déléguée aux Outre-mer auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, se fait légitimement ramasser par l'ex-Secrétaire d'État du gouvernement Macron précédent.

"Hier, près de 35 000 Calédoniens se sont rassemblés, à Nouméa, pour témoigner de leur attachement à la France, à la démocratie et au maintien du vivre-ensemble en Nouvelle-Calédonie. Ces milliers de Calédoniens ont défilé de manière apaisée et festive pour réclamer le dégel du corps électoral, qui leur est dû en raison des trois victoires des non-indépendantistes lors des référendums d’autodétermination de 2018, 2020 et 2021 et du fait de la fin de l’Accord de Nouméa.

Au-delà du caractère historique de ce rassemblement, cette marche constitue un événement politique majeur par le message qu’elle transmet aux Calédoniens mais également aux parlementaires parisiens. 

Elle méritait donc un traitement médiatique juste et digne de ce nom. Pourtant, quelle ne fût pas notre surprise de constater le traitement partial que le service public a fait de ce rassemblement, tant localement que nationalement.

Des « problèmes techniques » ont ainsi d’abord empêché la retransmission des images de notre manifestation au journal radio-télévisé de NC 1ère hier midi. Une erreur qui n’a pourtant pas empêché NC 1ère de réaliser, dans la foulée, un reportage sur la manifestation indépendantiste, offrant mécaniquement une vision biaisée et politiquement engagée de la journée d’hier. (*)

Un traitement médiatique qui rompt avec le devoir de neutralité des médias de service public et que nous dénonçons.

Cette erreur, déjà embarrassante en ce qu’elle interroge sur la neutralité de la ligne éditoriale de NC 1ère, aurait pu être un événement isolé si la maison mère de NC 1ère n’avait pas, elle aussi, traité avec une partialité déconcertante la journée d’hier. 

Dans son journal télévisé de 20h du samedi 13 avril 2024, visionné par des centaines de milliers de Français, France 2 a délibérément omis de traiter notre marche

Pis encore, elle a commis des erreurs factuelles très graves dans le traitement des informations relatives au dossier calédonien, affirmant à tort, que le projet de loi constitutionnelle présenté par le Gouvernement visait à octroyer le droit de vote aux personnes justifiant de moins de dix ans de résidence en Nouvelle-Calédonie.

Dans une époque où les fakes news sur le dossier calédonien pullulent sur les réseaux sociaux, renforcées par le soutien de la sphère russe aux indépendantistes, il est irresponsable et inacceptable que la principale chaîne de télévision nationale du service public participe, à dessein ou non, à la désinformation de la population française.

Bien que les non-indépendantistes soient habitués à la partialité dans le traitement médiatique du dossier calédonien, souvent en notre défaveur, une telle rupture de la neutralité du service public ne peut rester sans réaction. 

Aussi, nous avons décidé de saisir l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) et ne comptons pas laisser sans suite ce travestissement de la réalité politique en Nouvelle-Calédonie."

 (*) Les images que vous n'avez pas vues sur la télé publique...Qu'est-ce qu'elle disait déjà Ernotte pour l'info ? Exemplarité, analyse et recul nécessaire !! 




Ernotte court-circuite la ministre de la Culture : Ce sera holding puis fusion !

Ernotte court-circuite la ministre de la Culture : Ce sera holding puis fusion !

Hallucinant ! Qui est donc Rachida Dati pour dire à Ernotte ce qu’elle doit faire, dire ou ne pas dire ?   

Comme le blog CGC Média le révélait dans son article du 12 avril « Avant le retour au Majestic de Cannes (*) pour le festival 2024, Ernotte and co s’offrent un 4 étoiles à Saint Denis de La Réunion ! »  (¤) l’ex-Orange est allée prôner lors d’une semaine réunionnaise : polyvalence et restrictions budgétaires. 

C’est ce que La Lettre de ce lundi 15 avril dévoile grâce à l’excellent papier signé Catherine Boullay « La Réunion, laboratoire de Delphine Ernotte-Cunci avant la fusion de l'audiovisuel public » 

Cette dernière imaginait aussi une visite  avec le préfet de l'île mais dit le titre de presse « Jérôme Filippini qui n'a pas trouvé de disponibilité dans son agenda. Ce rendez-vous manqué fait écho à un ratage de la rédaction qui, lors du passage du cyclone Belal en janvier, avait ignoré le point presse organisé par le haut fonctionnaire pour annoncer l'alerte rouge cyclonique et le passage de La Réunion en confinement intégral. » 

Extraits :

« Mots d'ordre de cette tournée d'une semaine : polyvalence et restrictions budgétaires

La rigueur budgétaire annoncée pour France télévisions (LL du 26/01/24) se décline déjà outre-mer. Delphine Ernotte-Cunci qui s'est envolée le 8 avril à la rencontre des antennes d'outre-mer, accompagnée dans l'océan Indien d'une délégation composée de Bruno Loutrel, son directeur de cabinet, d'Alexandre Kara, directeur de l'information de France Télévisions et Sylvie Gengoul, directrice du pôle outre-mer, a présenté ses premières coupes

Elle les a exposées face aux organisations syndicales (CGT, FO, CFDT et SNJ) des antennes de Réunion La 1ère (ex-RFO Réunion), ajoutant qu’au sein de la station, les équipes radio, télévision et web sont appelées à réduire leurs notes de frais, leurs voyages et leur masse salariale. [Chacun constate clairement avec ces astronomiques nouveaux frais de séjour, qui doit se serrer la ceinture ! ndlr]

« La dame du Majestic »  (*) ne s’est pas arrêtée là.

Considérant à l’évidence la ministre comme quantité négligeable, elle a dit ce que serait la réforme de l’Audiovisuel qu’elle veut et qu’elle assume pleinement : Ce sera holding puis fusion.

Fi des Pouvoirs publics, de la Représentation nationale et du vote de la loi, l’ex-Orange a donné les grandes lignes.

La Lettre met ainsi les pieds dans le plat  « Cette politique de rigueur, qui vaut également pour les antennes de Martinique, Guadeloupe, Guyane, Nouvelle-Calédonie, Mayotte et Polynésie, est impulsée en amont du lancement de la holding de l'audiovisuel public annoncée par la ministre Rachida Dati au 1er janvier 2025, prémices d'une fusion prévue pour l'année suivante, a précisé la dirigeante ».

La conclusion de cette pathétique sortie, nous la laissons à notre anonyme crétin des alpages du très proche entourage ernottien qui, lui, ne souffre pas du mal des cimes c’est certain et qui vient de nous adresser un de ces commentaires débiles dont il est coutumier : « Vous avez perdu »

Laissant possiblement entendre que l’infirmière TV passée infirmière chef, nous aurions perdu…perdu quoi ? Ce sont les salariés de l’Audiovisuel public qui ont à perdre  comme tous les Français d’ailleurs avec une telle perspective.

(¤)
(*)


dimanche 14 avril 2024

Rachida Dati renvoie l’ancien PDG de Radio France dans ses cordes, lui comme 5 ministres de la Culture et consort n'y comprendraient rien !

Rachida Dati renvoie l’ancien PDG de Radio France dans ses cordes, lui comme 5 ministres de la Culture et consort n'y comprendraient rien !

A Jean-Noël Jeanneney historien et ex-président de Radio France et de RFI, Rachida Dati adresse un tweet ouvert après la demie page que lui consacrait Le Monde (*) récemment.

(*)

« La fusion de l’audiovisuel public nous ramènerait au temps antédiluvien de l’ORTF » déclare l’ancien secrétaire d'État à la communication dans les colonnes du quotidien.

« Ne mélangez pas tout cher Jean-Noël Jeanneney ! L'ORTF gérait un monopole d'État. » répond Rachida Dati – comme si les 4 entreprises de radio et de télés publique n’étaient pas des entreprises d’État…il suffit pour s’en convaincre du droit de préemption sur les fréquences de la TNT dont il jouit – qui ajoute « Les Français méritent un audiovisuel public de qualité, de proximité et fort donc rassemblé pas seulement réservé à quelques-uns ! Au service de la démocratie et des citoyens ! » (¤)

Il ne l’était donc pas de qualité puisqu’il faudrait une fusion pour qu’il le soit ?

(¤)

L’intéressé n’aurait donc rien compris, pas plus que 5 ministres de la Culture dont auditionnés récemment en commission d’enquête parlementaire qui s’étaient tous prononcés contre  comme l’avait relaté  le blog CGC Média (extrait ci-après)

« Les ministres de la Culture ont chacun à leur tour, dit leur opposition à ce retour de l’ORTF qui ne dit pas son nom mais qui n’est en aucun cas « une BBC à la française ». De concert, ils ont chacun à leur tout dit leur opposition, sans mâcher leurs mots.

"Depuis le temps qu'on nous vend des fusions comme étant génératrices d'économie et de meilleur fonctionnement et que tout ça va à la dérive...", a ironisé Roselyne Bachelot, s'exprimant sur la potentielle création de cette nouvelle « usine à gaz » portée à l’origine par le sénateur Lafon et ajoutant "Si quelqu'un avait cette mauvaise idée, si on peut les décourager, je n'y verrai que des avantages", précisant pourtant être pour la mise en place de synergies, en lançant "Il n'y a pas besoin pour ça de faire une holding".

RAM étant, elle, parvenue à la conclusion que "cette holding, préalable à une fusion ou pas, n'était pas indispensable"… » 

"C'est sa liberté d'expression" déclarait Rachida Dati, défendant alors le discours polémique de Justine Triet à Cannes.

Pourquoi des ex ministres de la Culture y compris d’un gouvernement Macron comme des ex pédégé de l’Audiovisuel et de très nombreux parlementaires n’auraient-ils pas cette même liberté de ne pas être d’accord avec Rachida Dati étant accusés de tout mélanger  ?

Ce n’est pas parce que la « dame du Majestic » (**) est à seule à lui passer la brosse à reluire – chacun aura bien compris pourquoi – que son avis compterait !

(**)