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samedi 16 janvier 2010

Courrier que la CGC demande à annexer au protocole d’accord sigé par france Télévisisosns reconduisant intégralement les Conventions Collectives de 95

Voici le courrier que la CGC demande à annexer au protocole d’accord sigé par France Télévisions reconduisant en intégralité les Conventions Collectives et leurs amendements signées en 1995.

"La CGC Wallis

à

Monsieur HOAREAU Augustin
Directeur des Ressources Humaines Domaine Réseaux
Direction Générale Adjointe Ressources Humaines


Monsieur, nous vous faisons part de nos réflexions, par rapport au protocole d’accord qui fait suite à des négociations entamées entre vous et certains personnels de la station de Wallis et Futuna. Le protocole d’accord qui en est ressorti reconduisant en intégralité les conventions collectives signées en 1995, et leurs amendements, suites aux diverses dénonciations, correspond à nos préconisations de toujours.

Nous vous signifions cependant que notre signature, n’est en aucun cas une approbation de la solution apportée par la direction générale, aux actes répréhensibles qui ont été commis depuis le 20 octobre 2009.
Nous estimons que la situation que nous avons connue depuis plus de deux mois, méritait que des leçons en soient tirées.
Nous refusons avec fermeté, de cautionner et de légaliser, l’autogestion pratiquée par une partie du personnel.

Nous regrettons que ce protocole d’accord ne reprenne en aucune façon nos doléances quant aux mesures à appliquer à l’encontre de ces actes. Il est d’ailleurs hors de question de tenter de présenter, ni légalement, ni juridiquement, ce protocole comme une « réponse » au fait que depuis près de 3 mois certains salariés de Wallis et Futuna aient décidé de diriger la station à leur guise sans mission réelle de Service Public, si ce n’est un service minimum d’information ! Si c’était là, la vison de France télévisions, ce serait la porte ouverte à tous les abus, à tous les chantages, à toutes les menaces et à toutes les dérives !

La population de Wallis et Futuna mérite mieux en 2010. C’est notre conviction profonde. Nous étions convaincus que le passage à France Télévisions entreprise « unique » insufflerait une nouvelle dynamique pour notre station, que nous pourrions enfin proposer à nos populations une nouvelle vision des médias.
En clair, nous souhaitions devenir un réel outil d’information, de débats, et d’échanges culturels surtout à l’approche de la TNT. Au lieu de cela nous avons droit à une manœuvre visant à « acheter la paix sociale ».

La prise par la force de l’outil de travail serait-elle le seul moyen de se faire entendre dans la nouvelle société ?
L’illégalité serait-elle le seul moyen d’exister aux yeux de France Télévisions ?

La CGC constate avec amertume qu’un «conflit sciemment orchestré», une manipulation qui visait à déstabiliser la direction pendant cette période cruciale de fusion, peut donc entraîner une forme de capitulation.... où la compétence des salariés d’un même établissement et le professionnalisme de salariés d’un même établissement, n’est finalement plus l’élément essentiel de son « développement ».

La réalité que vous laissez derrière vous, c’est une station toujours en autogestion qui va pouvoir continuer à se singulariser au sein de France Télévisions.

Nous vous demandons instamment d’annexer le présent courrier au présent protocole d’accord

Fait à Wallis le 12 Janvier 2010 "

Carolis a signé la reconduction intégrale des Conventions Collectives signées en 1995…

Carolis a signé la reconduction intégrale des Conventions Collectives signées en 1995…

Le SNPCA-CGC exige la reconduction immédiate de tous les textes conventionnels par extension et suivant le principe même, inscrit dans la Constitution Française, d’égalité républicaine pour tous.

Les lois et principes constitutionnelles de la République Française sont les mêmes sur tout le territoire français ; n’en déplaise à Patrick de Carolis.

La signature que France Télévisions vient d’apposer, ce 12 janvier 2010, sur un protocole établi dans l’établissement de Wallis et Futuna et reconduisant en intégralité les conventions collectives signées en 1995, engage non seulement le groupe mais est appelé à respecter un principe fondamental de notre République: l’interdiction d’une quelconque forme de discrimination entre les uns et les autres citoyens d'un même Etat.

Ce qui se fait à Lyon, Marseille, Lille, Rennes, Fort-de-France, Pointe-à-Pitre, Saint-Pierre et Miquelon, Wallis et Futuna, Toulouse, Nancy, Bordeaux, Paris et aux quatre coins de l’hexagone ou des territoires, ne peut en aucun cas violer ce sacro-saint principe républicain de non discrimination.

Carolis pensait peut-être que signer, pour Wallis et Futuna, ce 12 janvier 2010, la reconduction des conventions collectives signées en 1995, ne se saurait sûrement pas, ne se verrait peut-être pas vu l’éloignement géographique de la station !?

C’est raté.

C’était sans compter sur la mobilisation et la détermination de la CGC à ne pas laisser faire n’importe quoi avec cette incompréhensible « réorganisation » qui fait reculer de plusieurs dizaines d’années l’entreprise, en y créant contre toute logique, une armée mexicaine, démultipliant et « horizontalisant » les « strates dites décisionnaires ». Avec pour inévitable conséquence : finir de désorganiser encore un peu plus la télé publique.

Alors que depuis le 20 octobre 2009, cela faisait trois mois que la station de RFO Wallis n’était plus gérée comme le serait n’importe quel établissement dont l’Etat est propriétaire, Carolis a envoyé sur place après tout ce temps une 3ème mission.

Il faut préciser que les 2 premières n’y étaient, bien entendu pas, envoyées pour trouver une solution…non, il ne fallait pas risquer de fâcher les salariés locaux se revendiquant de l’UCSA-CGT juste avant le vote de l’organisation syndicale « validant » en CCE la mise en œuvre de la réorganisation voulue par Carolis.

Depuis donc ce 20 octobre 2009, date à laquelle certains salariés excités ont bloqué et empêché le directeur administratif d’accéder à son lieu de travail, puis le 19 novembre 2009 ont réservé le même sort au Rédacteur en chef et dans la foulée au Directeur Technique Chef de centre, prenant donc de force de l’antenne Radio et Télé afin d’y instaurer de fait une situation d’autogestion [voir le rapport de Gendarmerie transmis au Préfet, il est édifiant], France Télévisions laissait pourrir la situation…avec, bien sûr, impossibilité pour le directeur territorial d’engager la moindre procédure disciplinaire que ce soit.

Ce n’est donc que la 2ème semaine de janvier – Carolis avait eu son vote – que France télévisions a envoyé sur place, les 2 « HOAREAU » à savoir l’ancien directeur de Saint-Pierre et Miquelon et l’ancien DRH de France 2 après RFO , nouvellement propulsé « Directeur des Ressources Humaines Domaine Réseaux rattaché à la Direction Générale Adjointe des Ressources Humaines »

La CGC constate avec amertume qu’un «conflit sciemment orchestré», une manipulation qui visait à déstabiliser la direction pendant cette période cruciale de fusion, peuvent donc entraîner une forme de capitulation....
où la compétence des salariés d’un même établissement et le professionnalisme de salariés d’un même établissement, n’est finalement plus l’élément essentiel de son « développement »!

Alors qu’aucune revendication claire, sinon d’avoir la tête des salariés empêchés donc interdits de site par une poignée de contestataires, sur une pseudo pétition non signée et réalisée sur un papier en-tête de RFO, le 2ème « HOAREAU », Augustin de son prénom a signé au nom de France Télévisions (avec quelques uns au début...) ce fameux protocole reconduisant en intégralité les conventions collectives signées en 1995.

- La prise par la force de l’outil de travail serait-elle le seul moyen de se faire entendre dans la nouvelle société ?
- L’illégalité serait-elle le seul moyen d’exister aux yeux de France Télévisions ?
- La construction d’un «contentieux sciemment orchestré» n’aurait-elle comme seule issue que la capitulation ?

La situation que connaissait la station de RFO Wallis depuis près de trois mois, méritait que des leçons en soient tirées. Au lieu de cela et croyant « acheter la paix sociale », la direction de France Télévisions signe un protocole – dont force est de constater qu’elle le lie au contexte puisqu’elle le fait signer par l’un de ses 2 émissaires –qui finalement « cautionne » et «légalise » l’autogestion pratiquée par une partie du personnel interdisant à une autre partie son lieu de travail !

On peut même supposer que puisque c’est « la porte de sortie » qu’a trouvé France Télévisions, c’est donc toujours une station toujours en autogestion qui va pouvoir continuer à se singulariser au sein de France Télévisions !

La reconduction des Conventions Collectives quelles qu’elles soient avec leurs amendements et annexes, a toujours une priorité pour la CGC mais dans ces conditions, elle ne mérite aucune considération et surtout pas de fanfaronnade.

Le protocole d’accord qui reconduit donc en intégralité les Conventions Collectives signées en 1995, et leurs amendements, suites aux diverses dénonciations, a un mérite : il existe aujourd’hui mais surtout cet acte de reconduction des Conventions Collectives manifestée à Wallis doit s’étendre à tous.

Comment France Télévisions pourrait-il encore prétendre que tous les accords et conventions ont été mis en cause depuis la loi du 7 mars 2009 et qu’ils ne pourraient aller au-delà du 7 juin 2010 (12 mois + 3 de préavis !) après avoir signé la reconduction des Conventions à Wallis.

Wallis c’est la France; les principes républicains s’y appliquent. Ne pas vouloir reconnaître aux autres salariés des divers établissements de France Télévisions ce que l’on reconnait à ceux de Wallis, à savoir la reconduction des Conventions Collectives, ce serait violer la loi, discriminer les uns par rapport aux autres et bafouer la République.

P.S : La CGC de Wallis et Futuna qui indique que sa signature sur ce protocole «n’est en aucun cas une approbation de la solution apportée par la direction générale, aux actes répréhensibles qui ont été commis depuis le 20 octobre 2009 », a souhaité instamment que soit annexé au protocole du 12 janvier 2010, un courrier adressé à Augustin HOAREAU ès qualité et reprenant l’ensemble de cette analyse. (cliquez sur le lien pour voir le courrier)

vendredi 15 janvier 2010

La CGT à Lyon dépose un préavis isolé de 3 jours (20,21 et 22 janvier) qui pointe du doigt l'Etat....

Découvrez le tract du SNPCA-CGC intitulé "Le préavis ASSASSIN"

Des conséquences dramatiques pour un préavis déposé dans le cadre d’une journée générale de défense des fonctionnaires (fixée au 21 janvier). Un préavis déposé [à France Télévisions, ndlr] par la CGT pour une journée [le 21 janvier donc, ndlr] mais étendu par la section CGT de Lyon, pour d’obscures raisons, à 72h !

L’opération spéciale des 20 et 21 janvier qui devait servir de vitrine pour la station et qui comprenait des "journaux nationaux en direct de Lyon", des émissions phares de la chaine : "Questions pour un champion", "Ce soir ou jamais"… a donc été annulée !

Résultat de cette coquetterie syndicale locale :
- des milliers d’euros en locations et réservation partis en fumée !
- des téléspectateurs qui n’ont rien compris et qui se retrouvent lésés !
- des équipes (production, technique, antenne, journalistes, artistique, communication, encadrement…)investies dans leur travail et qui se retrouvent le bec dans l’eau !
- une réputation auprès des invités régionaux et des politiques locaux (de droite, comme de gauche) au plus bas !

Une fois de plus la CGT est partie seule, entraînant vers le fond les salariés, dans un mouvement de grève tenant plus du coup de tête et de la démesure d’égo. Un mouvement étendu sur 72 h, sans doute pour faire oublier aux salariés de Lyon l’attitude de la CGT dans les instances nationale …[rapellons que certaines des revendications portées sur le préavis qui appelle les salariés à se mobiliser et à perdre leur salaire, visent la réforme elle-même...vous savez celle dont la CGT a permis la mise en place ddès le 4 janvier en rendant un avis au CCE du 16 décembre 2009, ndlr]

Le SNPCA-CGC rappelle aux militants de la CGT que les salariés [de France Télévisions] ne sont pas des fonctionnaires et que ceux qui mettent en place la restructuration ou qui dirigent l’entreprise France Télévisions s’appellent Patrick de Carolis, Patrice Duhamel ou encore Damien Cuier.

C’est donc bien à eux que l’expression syndicale doit s’adresser et non pas aux locataires de l’Elysée ou de Matignon.

Cette position Patrick de Carolis [celle de "victime", celle par laquelle il se place en position de celui qui subit la réforme de l'Etat, ndlr] la revendique haut et fort, y compris dans les réunions avec lespartenaires sociaux et c’est étrange, seule la CGT ne l’a pas entendue …

C’est dommage de ne pas le comprendre. Du coup Patrick de Carolis ne se rendra plus à Lyon …

Soyons clair, il est des situations où le blocage du dispositif de production est nécessaire et les prétextes sont aujourd’hui nombreux : casse des conventions collectives, restructuration mal vécue par les salariés.... mais il doit être employé à bon escient !

Pour le 28 Janvier six organisations syndicales CGC, CFDT, SNJ, SUD, SRCTA et SITR soutiennent un préavis UNITAIRE de 24 heures basé sur les véritables préoccupations des salariés, à savoir le gel de la restructuration et pour la défense des acquis sociaux et professionnels.

Ne vous trompez pas de combat, rejoignez vous !

Lyon, le 15 janvier 2010

Préavis de grève générale à France Télévisions le 28 janvier 2010


Découvrez le texte du Préavis de grève générale déposé pour le jeudi 28 janvier 2010

Le 4 janvier 2010, la direction a décidé unilatéralement de mettre en œuvre sa restructuration. Faute d'informations concrètes et suffisantes, la confusion règne dans l'ensemble des établissements de France Télévisions.

Les salariés qui voient passer sur l'intranet des listes sans fin de nominations de directeurs, sont désemparés et ne connaissent toujours pas leur place, leur fonction, leurs conditions de travail et l'avenir de leur activité.

En parallèle, les négociations des accords collectifs sont bloquées par une direction qui détruit les garanties les plus essentielles et qui n'a toujours pas communiqué l'ensemble de ses propositions en particulier sur les rémunérations et les métiers.

L'harmonisation salariale annoncée par Patrick de Carolis a pris un très mauvais départ avec l'attribution de mesures disparités 2009. Des mesures incomprises, fondées sur une procédure imposée et aberrante, génératrices de nouvelles disparités.

C'est pourquoi la CFDT, le SNJ et le SNPCA-CGC, soutenus par SUD, SITR et UNSA-SRCTA, appellent l'ensemble des salariés de France télévisions à cesser le travail pour une durée de 24H, le jeudi 28 janvier 2010, jour de réunion du CCE, à partir de 0H00 pour exiger :

1) La transparence sur la restructuration : la communication immédiate du positionnement individuel et de l'activité de chaque salarié dans la nouvelle organisation.

2) Le maintien des garanties conventionnelles :
- sous la forme de deux textes distincts, pour les PTA et les journalistes
- la prorogation des conventions et accords d'entreprises en vigueur pendant le temps nécessaire à la conclusion d'accords préservant les garanties des salariés

3) L'harmonisation salariale pour tous : le règlement des disparités avant la fin du premier semestre 2010 par une méthode négociée, transparente et équitable.

Fait à Paris, le 15 janvier 2010

CFDT SNJ SNPCA-CGC

mercredi 13 janvier 2010

Le Ministre du travail décide d'annuler les élections professionnelles à Radio France

Le premier tract de l’année du SNPCA-CGC Radio France fera date et pour cause. Le Ministre du travail Monsieur Xavier Darcos vient de prendre la décision d’annuler les élections professionnelles à Radio France en jugeant la Direction Départementale du Travail et de l’Emploi (DDTE) "incompétente" dans la décision relative aux élections des Délégués du Personnel qu'elle avait rendue.

Cette décision fait suite au recours certes déposé par le SNPCA-CGC mais également par le SNJA-FO.

Voici le mail des services de la direction générale du travail adressé au délégué CGC:

"Bonjour Monsieur,

Comme convenu, je vous informe que nous venons de vous notifier par courrier la décision ministérielle du 24 décembre 2009 que vous attendiez. Il s'agit d'une décision d'annulation de la décision de Madame BEZIEL du 22 juin 2009, pour incompétence de l'administration // litige portant sur le nombre et la composition des collèges électoraux."


Il va donc falloir revoter et à l'évidence pour tout.

Car selon l’article L. 2314-6 du Code du travail nouveau, les élections des délégués du personnel et des représentants du personnel au comité d’entreprise ont lieu à la même date.

Le non respect de cette obligation se paie cher puisqu’elle entraîne l’annulation pure et simple des élections.

A titre d'exemple, une entreprise qui s’était contentée d’organiser l’élection des délégués du personnel mais n'avait pas cru devoir organiser concomitamment l’élection des représentant au comité d’entreprise au motif que la situation liée à l'existence même d'un CE (problème d'effectif et de DUP) s'est vue sanctionnée par la Cour de cassation qui a annulé purement et simplement les élections des délégués du personnel.

C’était la première fois que la Cour Suprême se prononçait sur la sanction applicable lorsque les élections des délégués du personnel et du comité d’entreprise n’ont pas lieu à la même date.
Cass. soc., 28 mai 2008, pourvoi n° 07-60.333

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la sanction est édifiante!

Nul doute que la direction de Radio France communique très prochainement sur le sujet en interne avec ses habituels "Texto".

Il reste encore la décision du Tribunal d’Instance de Paris 16ème qui avait été saisi pour annulation des élections qui doit intervenir ce vendredi 15 janvier 2010.

mardi 12 janvier 2010

L’alliance CGT/FO à France Télévisions tente vainement une diversion en AG qui ne débouche sur rien.

L’alliance CGT/FO à France Télévisions tente vainement une diversion en AG qui ne débouche sur rien.

Nouvelle Assemblée Générale, ce mardi 12 janvier organisée à 13H30 au foyer du siège de France Télévisions, à l’initiative des syndicats : SNPCA-CGC, CFDT, SNJ, SRCTA, SITR et SUD suite au vote unanime de la précédente AG du 4 janvier 2010 qui l’avait décidée.

La CGT a comme par hasard appelé à une autre AG (même endroit, même heure)...Quant à ses alliés de FO, pour envenimer encore un peu plus la situation appelait aussi à l’AG dans le cadre de l’intersyndicale CGT/FO.

Le soi-disant motif de cette pseudo réunion, dixit la CGT : « dans le cadre de la négociation de la convention collective, les positions rétrogrades de la direction commencent à se concrétiser sur : les droits et obligations de salariés, le droit syndical, la durée du travail, la discipline, le paritarisme », en attendant le système de définition salariale et la définition des métiers. » (ce qu'elle écrit)

La CGT ne manque pas d’aplomb avec sa propagande d’un autre âge pour oser se présenter devant les salariés en prétendant vouloir défendre leurs conventions collectives après avoir écrit à maintes reprises, notamment en mars et en juin 2009 dans 2 publications cégétistes , celle du 10 mars 2009 : « Nous n’avons que 15 mois pour négocier » et celle de juin 2009 « Le 10 juin 2010, date butoir d’application des conventions collectives ».

Et après ça, la CGT adepte de l’enfumage systématique, a encore le culot de laisser croire qu’elle négocierait avec son alliée FO (il n’y a plus qu’eux pour discuter avec la direction) au mieux pour les salariés.

Quelle fumisterie…et d’en rajouter pour essayer de détourner l’attention des personnels sur leur « NON » en forme de « OUI » du 16 décembre en écrivant « dans le cadre de la négociation de la convention collective, les positions rétrogrades de la direction commencent à se concrétiser » alors qu’il n’y a que l’alliance CGT/FO à table avec la direction pour « négocier », il faut le faire !!!!

Evoquer les « les positions rétrogrades de la direction » alors que le « NON » de la CGT du 16 décembre 2009, lui a permis de les mettre en place, c’est surréaliste et particulièrement cynique….

Pour autant dans l’appel de la CGT pas plus d’ailleurs que pendant ses « prises de paroles » devant les salariés qui ont largement mis en cause l’alliance CGT/FO concernant cette « réorganisation » irrationnelle, improvisée et totalement incompréhensible dans un climat de stress, anxiogène et d’intense inquiétude que supportent les salariés, RIEN…RIEN.

Une phrase toujours écrite par la CGT : « Parallèlement, la réorganisation en entreprise unique commence à se mettre en place sur des bases qui ont été largement rejetées par les organisations syndicales ».

Et avec ça prendre les salariés pour des andouilles? Chacun aura noté que la CGT contrairement à l’intersyndicale SNPCA-CGC, CFDT, SNJ, SRCTA, SITR et SUD ne demande pas le retrait sinon le gel de cette réforme, non…la CGT prend simplement acte que « Parallèlement à la perte des conventions collectives, la réorganisation en entreprise unique commence à se mettre en place ».

La faute à qui ? Combien de fois faudra-t-il le redire ? Au « NON » de la CGT du 16 décembre 2009, lui a permis de se mettre en place !

S’émouvoir ensuite du « devenir de l’emploi dans les fonctions administratives, du financement du global média, des déménagements parisiens, des programmes régionaux et ultra marins…et demander aux salariés de se faire entendre de façon offensive », c’est le summum de la tromperie.

Tout cela, c’est le « NON » de la CGT du 16 décembre 2009 qui a permis sa mise en place !

Alors Téaldi du SNJ-CGT peut bien, une fois encore, tenter de politiser le débat…ça ne prend plus, les salariés qui l’ont vivement chahuté ne sont pas dupes.
Le même Téaldi peut encore et encore tirer à boulet rouge sur le Chef de L’Etat et sa réforme (en tirant, une fois n’est pas coutume, sur Carolis…pour lequel un « démission Carolis » a fusé de la salle) c’est inutile.
C’est bien le « NON » de la CGT du 16 décembre 2009 qui a permis à cette réforme de démarrer !

Téaldi, Chauvelot et les quelques irréductibles cégétistes –quand même visiblement gênés et las de se faire huer – peuvent bien appeler les salariés à la grève le 21 janvier 2010 [échéance politique et vraisemblablement parlementaire qui serait l’occasion idoine], personne ne se laisse plus prendre.

Enfin pour le dépôt de ce préavis le 21 janvier, ni la CGT, ni son alliée FO n’ont demandé à l’AG souveraine de se prononcer…cela aurait sûrement été un nouveau camouflet pour l’alliance. Aucun vote, aucune question aux salariés….

En conclusion, les salariés réunis en Assemblée Générale souveraine, le 4 janvier 2010, ont démocratiquement voté à l’unanimité deux principes d’actions:

- Le dépôt de nombreux préavis de grève (en cascade déposés jour après jour) vraisemblablement d’une heure par jour mais qui pourraient également très bien prendre la forme de grèves par secteur.

- L’organisation d’une consultation globale des salariés sous forme d’un référendum. Les salariés n’ayant jamais été associés à la réorganisation que personne ne comprend et que la direction tente de mettre en place à marche forcée, doivent savoir ce qu'ils vont devenir.

C’est cette seule expression de le précédente A.G. et ce sont ses 2 décisions qui prévalent et seront mises en place.

France Télévisons lourde ses CDD, met sur la touche un paquet de CDI en les privant d’activités, vire ses seniors mais nomme une flopée de directeurs

L’entreprise publique lourde ses CDD, met sur la touche un paquet de CDI en les privant d’activités, vire ses seniors mais nomme des pages et des pages de directeurs, sous-directeurs et autres conseillers : « Vous êtes bien sur France Télévisions ».

La plupart des entreprises françaises subissent de plein fouet la crise, bon nombre d’entres elles ont même dû mettre la clé sous la porte, la masse des salariés privés d’emploi ne cesse de grossir augmentant significativement les chiffres du chômage par centaines de milliers, mais France Télévisions nomme des pages et des pages de directeurs!

« Vous êtes bien sur France Télévisions » (pour reprendre le slogan de l’entreprise publique) ! Et puis, ce n’est pas parce que la situation du Pays est extrêmement grave qu’une société de Service Public devrait montrer l’exemple…quoi encore ? La direction fait ce qu’elle veut sous couvert d’une réforme qu’elle affirme être en capacité de mener alors que chacun voit pointer à l’horizon un « Global Merdier »…

Comment faire face à une direction qui n’a jamais eu l’intention de négocier?

Depuis la première réunion organisée par la direction dite de « négociation », [pardon, de discussion], le SNPCA-CGC réclame l’intégralité du projet de textes de la « nouvelle convention » avec pour première étape la révision des métiers, leur classification et leur rémunération. En vain !

Fin octobre, une majorité de syndicats dont le SNPCA-CGC a demandé que les conventions collectives soient prises comme base de négociation. La direction qui a choisi de ne pas donner suite, a dans un premier temps parlé de «discussions par chapitrages». Le terme ne voulant rien dire, la direction a ensuite proposé de fournir le nouveau texte, cette fois-ci dans l’ordre des chapitres conventionnels.
Le temps de réorganiser ses « propositions », la direction a donc proposé de reprendre les négociations fin novembre pour une livraison totale des documents le 17 décembre (dixit la direction).
Le 7 janvier, toujours pas les documents que la direction s’était engagé à remettre donc le 17 décembre ! Sous la pression d’une majorité de syndicats dont le SNPCA-CGC, un nouveau calendrier de livraisons est, à nouveau, proposé par la direction….

Conclusion : en imaginant même que pour une fois la direction respecte son propre calendrier, il ne resterait que 4 mois (de février à mai, toujours selon la direction, pour tenter de négocier. Ce délai de 4 mois n’a aucun sens et le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ le contesteront devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, à l’audience du 16 février 2010.
Que cherche la direction ? A gagner du temps ? Même avec la meilleure volonté qui soit, comment imaginer négocier un texte que l’on n’a pas ?!
Quant à la méthode utilisée depuis le début des discussions, aucun ordre du jour, aucun calendrier et pire encore aucune réponse aux questions posées n’est fournie ! Aujourd’hui, personne ne peut dire où l’on en est vraiment !

Bilan, le SNPCA-CGC ne reprendra les discussions qu’après obtention de la totalité des propositions de la direction !

Comment faire une intersyndicale solide et constructive ?


Depuis mars 2009, où seul le SNPCA-CGC appelait à la grève pour demander le maintien des conventions collectives [dont la direction ne veut pas entendre parler], les personnels ont commencé à voir « fleurir » des titres de tracts CGT plutôt surprenants : « nouveaux espaces de négociation » (tiens ? la CGT négocie ?) ou dernièrement « un NON sans concession » (un non qui, bien entendu, a le même effet qu’un oui !!!).
Quant à FO, depuis longtemps il milite pour placer ses « billes » et à défaut de combats collectifs, préfère offrir en échange à la direction sa signature « automatique »; FO reste fidèle à ses manœuvres !
Mais n’en déplaise à la CGT et à FO, une intersyndicale ne se décrète pas, elle se construit grâce à des idées et des actes communs qui rassemblent.

Comment faire des contre propositions face à cette « réorganisation » ?

Concernant la réorganisation en entreprise unique, personne ne comprend cette réforme appliquée de manière unilatérale sans transparence, ni concertation.
En revanche, suite aux lettres que chacun a reçu ou va recevoir, tout le monde vit avec la même anxiété: l’absence d’information et pire, l’incertitude de son avenir au sein de l’entreprise.
Quelle est ma place, ma fonction avec quelles conditions de travail dans cette nouvelle entreprise ?


Une chose est sûre, depuis le 4 janvier 2010, de très nombreux administratifs commencent à se voir retirer des fonctions au profit d’un service commun qu’ils devraient rejoindre dans l’année ! Janvier 2011, ils devraient avoir déménagé, où ? Le nouvel organigramme sera théoriquement actif (logiciel commun, redéfinition des fonctions après mise en évidences des doublons, etc…) et certains, tel que l’a annoncé la direction, n’auront tout simplement plus de fonction ! Rien n’est fait pour rassurer les salariés concernés et quand bien même, on leur écrirait « vous bénéficierez d’une attention particulière… » comment pourraient-ils le croire ?

Le SNPCA-CGC pense objectivement que cette réforme crée une énorme structure pyramidale (style usine à gaz puissance 10) avec un seul pouvoir décisionnaire en hauteur et une armée mexicaine qui, à n’en pas douter, va bloquer le bon fonctionnement de l’entreprise.
Pour info, la création d’un poste demande aujourd’hui 6 mois. Combien demandera-t-elle demain ?
Quand on voit l’avalanche de nominations, (la société d’origine des nominés semble être encore majoritairement la même !) il y a de quoi s’inquiéter quant aux nombres de couches et de sous couches qui vont séparer le niveau 0 du 8ème, ou encore le Siège des régions, des départements ou des territoires…
Le SNPCA-CGC a donc choisi en pleine responsabilité de s’opposer à cette réforme, à son hypercentralisation
(régions en 4 pôles, services de planification réunis, etc …) et à ses effets dévastateurs sur l’existant !

Le SNPCA-CGC demande l’arrêt de cette réforme moyenâgeuse et du massacre programmé de l’entreprise. Le SNPCA-CGC prône pour un nouveau schéma fiable auquel tous les personnels pourront adhérer et où notamment, les structures verticales des « établissements » perdurent !

Comment être constructif dans la négociation ?

N’ayant pas aujourd’hui une vue globale indispensable (il manque surtout des pans entiers concernant les métiers, leur classification et leur rémunération respective) et vu le contenu du peu de documents fournis (durée du travail, heures supplémentaires, heures décalées, jours fériés…) qui annonce pour beaucoup la perte d’environ un quart de leur salaire, le SNPCA-CGC ne discutera avec cette direction sur des bribes de texte qu’on nous demanderait de valider au fur et à mesure pour concocter un soi-disant « socle » (concept que défend la CGT).

Aucune discussion sérieuse ne peut avoir lieu qu’après l’obtention d’un texte dans sa globalité et avec l’assurance jusqu’à l’aboutissement, du maintien des garanties liés aux conventions actuelles et aux accords d’entreprise.
C’est pragmatique et d’une simplicité à toute épreuve ; le SNPCA-CGC demande le maintien de l’existant, le temps de…. !

Comment forcer la direction à la concertation et au respect des textes ?

Vous avez été unanimes à l’Assemblée générale du 4 janvier à nous mandater afin d’organiser un rapport de force, notamment, par des préavis de grève successifs d’une heure par jour.
La voie juridique a déjà largement été utilisée. Aujourd’hui, une dizaine de procédures ont déjà été introduites.
Une des prochaines échéances est celle du 16 février qui vise à :

1°) faire constater par le Tribunal que les Conventions Collectives sont toujours applicables
2°) que si par extraordinaire le Tribunal devait en décider autrement, qu’au minimum la durée de survivance de 36 mois + 3 mois (39 mois) pour les PTA et 18 mois + 4 mois pour les journalistes
.

Une autre procédure en cours, concerne l’illégalité de la consultation sur la réorganisation en entreprise unique (tous les CE n’ont pas été consultés, en totale transgression de l’accord de méthodologie qu’avait signé la direction avec l’alliance CGT/FO !!!).

Apparemment, cela ne suffit pas ! Donc, Ludi 28 JANVIER, date du prochain CCE, sera déposé un préavis de grève générale.
Un référendum sera organisé pour que chacun puisse s’exprimer (ce sera d’ailleurs la première fois pour nombreux d’entre nous !) avec deux questions simples :
- estimez vous avoir été suffisamment informé(e) sur votre place, votre fonction et vos conditions de travail dans la nouvelle organisation ?
- souhaitez-vous le maintien des garanties de vos textes conventionnels PTA et journalistes ainsi que de vos accords d’entreprise ?

Les effets de « désorganisation en entreprise unique » (ce n’est pas une faute de frappe) commencent à se produire.

La soi-disant date butoir du 7 juin 2010 imposée par la direction, en plus de se rapprocher à grand pas, n’a rien de « butoir ». C’est bien pour cette raison que le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ demanderont au Tribunal de Grande Instance de Paris de dire que ce délai (s’il devait y avoir délai) ne peut être inférieur au délai plus favorable prévu dans les conventions, à savoir 3 ans minimum pour les PTA.
Si rien ne va plus aujourd’hui, c’est parce que la direction joue la montre et refuse de reconnaître ces délais comme le refusent également la CGT et FO qui affirment ensemble mais à tort, que ce serait 12 mois + 3 mois de préavis !

On entend un peu partout que Carolis et son équipe auraient « su prendre le virage éditorial »! Il ne suffit pas de le dire, il faudrait encore le démontrer !

Le fait d’être passé de 42% d’audience (France 2 + France 3 + France 5) à quelques 31% avec France 2 tombé à 16,7% de part d'audience contre 17,5% en 2008, France 3 qui fait également une chute spectaculaire en passant à 11,8% en 2009 et France 5 qui reste quasiment stable puisque la part d'audience en 2008 était de 3% et de 3,1% en 2009, est-il l’un des fondamentaux pour juger de ce soi-disant « virage éditorial » ?

Pour autant,
« le virage structurel » qui attend les salariés, parsemé d’incertitudes sur fond de stress permanent, n’a pas été pris…c’est le moins que l’on puisse dire. Il n’est plus temps de le prendre et les quelques semaines à venir, ne peuvent en aucun cas être suffisantes.