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jeudi 4 février 2010

NON, CAROLIS NE PEUT PLUS CHANTER QUE SA NÉGOCIATION COLLECTIVE EST SUR LES RAILS…

NON, CAROLIS NE PEUT PLUS CHANTER QUE SA NÉGOCIATION COLLECTIVE EST SUR LES RAILS…

Contrairement à ce que CAROLIS a affirmé partout depuis des mois et des mois, son calendrier n’a jamais été tenable et ne sera jamais tenu. (il ne reste que 15 jours pour négocier un texte style Convention Collective de l’Audiovisuel qui avait pris quasiment 2 ans pour voir le jour).

Aujourd’hui se tenait une réunion dite de « négociation » du nouvel accord collective que propose la direction. Depuis 3 réunions, le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ avaient quitté la table, laissant l’alliance CGT/FO et la CFTC depuis 3 semaines ne parler que du préambule à ce texte.

Le SNPCA-CGC exigeait comme la CFDT et le SNJ que le texte global soit remis…Ces trois syndicats avaient bien raison.

L’ensemble des syndicats ont finalement décidé, face à ce texte qui n’a été donné que le 29 janvier 2010, de ne pas retourner en négociation et de lire une motion commue dont voici le texte :

CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO, SNJ

Déclaration des organisations syndicales de France télévisions lors de la séance du 4 février 2010.

Après avoir pris connaissance de la véritable déclaration de guerre que constituent l’ensemble des textes remis au 29 janvier, contre les salariés du service public et contre ses missions, les organisations syndicales demandent à la direction de renoncer notamment à :

- son système de salaires et classification des emplois
- la remise en cause des commissions paritaires
- à son dispositif sur le temps de travail, notamment le forfait jour
- sa volonté de détruire le statut de journaliste.

Les organisations syndicales décident de se retrouver ce 5 février pour travailler sur des propositions alternatives communes.


Paris, le 4 février 2010, 17H30

A France Télé, on attend la nomination du Responsable du pôle développement de la Web TV arctique, chargée du programme audiovisuel des palmipèdes

Si vous aviez raté l’article intitulé : « La direction de la fiction de France Télévisions réorganisée » paru le 18 janvier (Source : Satellifax) sur le « réorganisation » de la fiction à France Télévisions, découvrez le texte ci-dessous.

Juste avant de vous plonger dans cette "réorganisation" notez quand même 2 nominations dont les définitions valent leur pesant d'or:

Anne Holmes: Responsable du pôle séries longues, chargée de la politique de "pilote de séries pouvant faire l’objet d’une production rapide d’épisodes supplémentaires en cas de succès "

Marie Dupuy d’Angeac: Responsable du pôle hors cases, chargée des "fictions société pouvant donner lieu à débat (4 à 6 par an) et des propositions atypiques (auteurs, genres, comédiens, formats) pouvant créer un événement d’antenne (2 ou 3 par an)".

Nous attendons incessamment, sous peu, la nomination du Responsable du pôle développement de la Web TV arctique, chargée du programme audiovisuel des palmipèdes locaux pouvant faire l’objet de l’implantation rapide d’une station RFO en cas de succès »

Voici donc le texte:

"Le 1er janvier, la réforme de France Télévisions qui a rassemblé les différentes chaînes du groupe en une société unique est entrée en vigueur. Celle-ci implique une réorganisation des directions de la fiction qui ne sont plus désormais organisées chaîne par chaîne.
Tout cela à peine plus de six mois avant la fin du mandat de Patrick de Carolis, et son remplacement par un nouveau Président du groupe France Télévision nommé par l’État, qui amènera forcément son lot de nouveaux changements...


Sous la Direction de Vincent Meslet, l’organisation repose désormais sur des “lignes éditoriales”.

Six responsables de pôles ont ainsi été nommés, leur mission est de coordonner « le travail éditorial des responsables de programmes, l’accueil des projets, le suivi des développements, la validation des choix artistiques, l’acceptation artistique », explique France Télévisions dans un document remis aux producteurs et cité par Satellifax. « Ils sont l’interlocuteur des antennes et participent aux réunions avec les antennes ».

La majorité d’entre eux ont également une fonction d’encadrement de responsables de programmes, ces derniers pouvant être en charge de plusieurs dossiers et donc intervenir dans plusieurs pôles. Chaque responsable de programmes « a la responsabilité de son secteur de compétence de la sélection du projet au suivi de la communication ». Il est « l’interlocuteur unique pour ce projet des producteurs, auteurs et réalisateurs, de la sélection à sa diffusion », indique le document.Les responsables de programmes, chargés d’informer de la ligne éditoriale des cases sur lesquelles ils travaillent, sont aussi « principalement » les interlocuteurs des producteurs pour la présentation de leurs projets. « Si les projets sont déposés auprès du directeur de la fiction ou du responsable du pôle première partie de soirée, ils seront répartis et étudiés par l’équipe des responsables de programmes de la soirée appropriée », explique le groupe.
La sélection des projets se fait lors de « réunion de textes (une par case) » et « répond à des objectifs éditoriaux et d’audience, explicites et précis », indique le document. Outre leur responsabilité éditoriale, les responsables de programmes ont également une « responsabilité économique » tant dans la « gestion équilibrée (des soirées concernées) » que dans leurs choix artistiques. Ils doivent définir les étapes de développement en fonction des sujets, France Télévisions précisant que cette phase se distingue de la phase de production « qui intègrera désormais l’écriture finale des scénarios ». Le groupe précise ainsi pour le prime qu’une fois les objectifs de développement atteints, « une étude conjointe entre les responsables de programmes, le responsable du pôle prime et le directeur de la fiction déterminera de la poursuite ou de l’arrêt du projet ».


Pour les projets retenus, le responsable de programme - qui communique l’accord - organise une « réunion pour valider avec le producteur et les auteurs, les objectifs éditoriaux, les objectifs économiques, le planning et les objectifs d’audience ». Il est également chargé de communiquer les refus, par téléphone ou par courrier, « dans la semaine qui suit la réunion de textes ».

Les responsables de programmes de l’unité fiction

Les responsables de programmes du pôle premières parties de soirée (unitaires, feuilletons, séries classiques), dirigé par Judith Louis :

- Histoires et lieux de pouvoirs contemporains :
Olivier Prieur (lieux de pouvoirs contemporains, passé colonial, histoire des Dom-tom),
François Hitter (années 68-2011),
Viviane Zingg (histoire romanesque)
et Paule Zajdermann (histoire antérieure à 1968).
- Polars contemporains : Carole Leberre (séries polars « classiques », feuilletons), France Camus (unitaires et séries polars « classiques »), Olivier Prieur (nouveaux territoires du suspens, soit l’espionnage, l’infiltration, le fantastique),

Christine Coutin (unitaires).

- Cultures : Jean-François Luccioni (grandes coproductions internationales et adaptations des classiques),
Fanny Rondeau (cultures et héros populaires, séries),
Paule Zajdermann (adaptations d’unitaires contemporains),
France Camus (patrimoine de genre comme les polars, le fantastique..., et séries).
- Contemporains :

Fanny Rondeau (séries et comédie sentimentale, familiale, burlesque...), Carole Leberre (séries et unitaires société, thrillers),
Viviane Zingg (unitaires drame, romanesque et feuilletons),
François Hitter (séries et unitaires société, comédies et genres comme le fantastique, l’uchronie (évocation imaginaire dans le temps, ndlr), l’anticipation...).

Le suivi logistique des projets (supervision des lecteurs, respect des délais) est assuré par la conseillère littéraire Elisabeth de Jerphanion et par Francine Burlereaux.

Pôle développement et international, dirigé par Sophie Gigon :
- Développement : Harold Valentin (offre de divertissement plutôt pour l’été, web TV).
- International : Jean-François Luccioni (patrimoine, cases histoires et cultures) et Caroline Pierce (polars et contemporains).


Pôle 26 minutes, dirigé par Thierry Sorel :
- Plus belle la vie : Christine Coutin et Caroline Ferrier, adjointe.
- Nouvelles générations : Sarah Valmont et Caroline Pierce.
- Soirées : François Hitter (comédies), Ségolène Cazenave (comédies) et Fanny Rondeau (cape et d’épée).


Pôle coordination avec les antennes, le marketing et des relations avec les professionnels, dirigé par Hélène Saillon : Yasmina Yahiaoui, chargée de missions sur la diversité.

Deux responsables de pôle n’ont pas de fonction d’encadrement mais sont dédiés à une « mission particulière dont l’importance implique une autonomie et un lien direct avec le directeur de la fiction », note France Télévisions.
Il s’agit d’Anne Holmes, responsable du pôle séries longues, chargée de la « politique de pilote de séries pouvant faire l’objet d’une production rapide d’épisodes supplémentaires en cas de succès ».
Par ailleurs, Marie Dupuy d’Angeac, responsable du pôle hors cases, est chargée des « fictions société pouvant donner lieu à débat » (4 à 6 par an) et des « propositions atypiques (auteurs, genres, comédiens, formats) pouvant créer un événement d’antenne (2 ou 3 par an) »."


Dans un post de spin-off.fr intitulé : "Le merdier de la fiction à France Télévisions" (que vous pourrez lire en cliquant sur le lien), le journaliste conclut cette liste de nominations par:

"En plus de ces grandes lignes, Vincent Meslet donne à la fiction de France Télévisions trois priorités : de la coproduction internationale, de la fiction politique et le développement des comédies en 26 ou en 52 minutes. Bref, c'est une drôle de façon de clarifier la fiction française. Bonne chance aux producteurs car c'est à eux que revient désormais le privilège d'avoir à déchiffrer ce foutoir. "

mercredi 3 février 2010

Carolis se moque de la "lettre ouverte" de Lagardère active et fait valider par le C.A. de France Télé la vente de la régie pub.

Carolis se moque de la "lettre ouverte" de Lagardère active (à lire en bas de post) et fait valider par le C.A. de France Télé la vente de la régie pub.


"Je serai naturellement très vigilant sur l’impact de la décision de Président de la République de supprimer la pub sur le service public en réorganisant en même temps l'entreprise, travail mené depuis deux ans en totale concertation avec l'actionnaire et que nous souhaitons amplifier, en particulier pour les collaborateurs de notre régie publicitaire, dont la pérennité de l’avenir professionnel au sein de notre groupe sera ma première préoccupation." voila ce qu'écrivait Carolis il y a environ 2 ans.

Les 300 salariés de la régie pub comprennent à présent ce que "préoccupation première" signifie dans la bouche de Carolis!

Les 300 salariés de la régie pub mais plus largement l'ensemble des salariés de France Télévisions, peuvent maintenant constater comment les assurances que donne Carolis sont suivies d'effet etappréhender pleienement ce que "pérennité de l’avenir professionnel au sein du groupe France Télévisions" veut dire!

Les 300 salariés de la régie pub mais plus largement l'ensemble des salariés de France Télévisions, ont pu aussi lire la lettre dede Lagardère active qui "souligne" le contexte et évoque le "risque " que la décision du Conseil d'Etat pourrait induire.

France Télévisions n'en a cure. Ce matin lors d'un conseil d'administration extraordinaire, France Télévisions a donc décidé "d'entrer en négociation exclusive pour la privatisation de sa régie France Télévisions Publicité avec Lov Financière et Publicis."

Sur 12 administrateurs, seuls les 2 représentants du personnel ont voté contre.

Dominique Wolton s'est abstenu après avoir proposé que la décision soit différée.

Carolis, président du C.A. n'en a pas tenu compte. Il s'est réfugié derrière le courrier qu'il avait récemment adressé aux «tutelles» en l'occurrence Christine Lagarde et François Fillon pour leur demander d'affirmer la nécessité de la vente de la régie.

Pour autant, il n'a pas estimé nécessaire d'attendre la réponse de l'État ( et encore moins la décision du Conseil d'Etat) pour enclencher cette discussion exclusive et prônant même qu'"elle serait absolument nécessaire pour prendre «des garanties» sur les éventuels conflits d'intérêt avec un acheteur" Stéphane Courbit, qui est également fournisseur de programmes pour les antennes de France Télévisions.

Pour le SNPCA-CGC "C'est le dépeçage de l'entreprise" auquel nous assistons et dans quelques semaines, chacun se rendra compte de l'inultilité de cette cession telle qu'elle est ficelée en fonction du changement de contexte.

mardi 2 février 2010

Viré le Rédacteur en Chef de Wallis…le motif : sans doute était-il un obstacle à la cogestion locale consacrée par France Télévisions !

Viré le Rédacteur en Chef de Wallis…le motif : sans doute était-il un obstacle à la cogestion locale consacrée par France Télévisions !

Début janvier 2010, France Télévisions envoie à la station de Walllis en « crise », où une partie du personnel était empêchée d’accéder à son lieu de travail donc, une troisième mission avec Monsieur Augustin HOAREAU l’ex DRH de France 2 et aussi ex DRH de RFO et son homonyme ex DRH de St Pierre et Miquelon.

Sans aucune revendication Monsieur Augustin HOAREAU va signer un protocole d’accord qui prorogeait les conventions collectives contre, notamment, un « retour à un fonctionnement normal » de la station. Par fonctionnement normal, il était logique de comprendre : un retour de l’encadrement aux postes respectifs occupés.

Monsieur Augustin HOAREAU avait bien précisé en signant le dit protocole qu’il n’était aucunement question d’évincer à nouveau Monsieur Patrick CAILLET. L’assurance, certes verbale, en avait été donnée devant témoins de sa bouche même. Il avait été également dit que le nouveau directeur régional parachuté sur place déciderait si oui ou non, il devait changer d’encadrement.

Cette décision de virer le Rédacteur en chef de Wallis aurait été prise lors des négociations qui ont eu lieu dernièrement du 9 au 13 janvier 2010 entre des représentants de France Télévisions et un certain nombre de personnes représentant le collectif « cogérant » la station. (rien pourtant à ce sujet d’ailleurs dans le fameux protocole d’accord ni durant toutes les tractations « officielles »qui ont eu lieu avec les organisations syndciales).

De retour sur Paris, celui qui a donné sa parole sur place, que des milliers de kilomètres sépare à présent de la station ultramarine, pense vraisemblablement pouvoir dire que les mots qu’il a prononcé là-bas auront été mal interprétés. Et France Télévisions d’indiquer que c’est la décision du nouveau directeur alors que celle-ci émane directement du siège et qu’elle n’est en réalité que concessions faite sur de soi-disant négociations.

Il faut donc d’ores et déjà « remercier » la nouvelle équipe chapeautée par Madame GIARD pour « la considération sincère réservée aux salariés qui se sont levés pour défendre les valeurs qu’ils croyaient être celles de l’entreprise et du bon sens » !!!

Une fois encore ce ne sont pas les valeurs républicaines qui prévalent avec une « paix sociale » troquée à coups de concessions plus ahurissantes les unes que les autres. L’éviction de Monsieur CAILLET de ses fonctions de Rédacteur en Chef à Wallis et Futuna, qui faut-il le rappeler n’a commis aucune faute, en est un exemple plus que malheureux.

Si c’est cela la nouvelle gestion à France Télévisions, il est clair qu’elle n’a rien de réjouissant ?!

La CGC exige la réintégration immédiate Monsieur CAILLET à ses fonctions qui n'a commis, il faut le redire, aucune faute.

La CGC tire à boulet rouge sur le PDG de Thales...la situation dénoncée est quasi similaire à celle de France Télé

La Tribune.fr publie un article intitulé: "La CGC tire à boulet rouge sur le PDG de Thales".

Thales l'entreprise dont le directeur général adjoint de France Télévisions René Maisonneuve est issu...Ce que la CGC (dont La Tribune.fr dit la CGC d'ordinaire modérée)vit sur place, la CGC France Télévisions le dénonce et le vit également.
Voici l'article de la CGC La Tribune.fr.

"Le syndicat des cadres a publié un tract incendiaire contre la direction de Thales. Il y dénonce une démotivation générale et critique durement le plan de réorganisation du PDG de Thales Luc Vigneron.

Ambiance, ambiance chez Thales. Même la CGC d'ordinaire modérée, tire à boulet rouge sur la direction du groupe d'électronique, en publiant un tract très critique vis-à-vis de la situation du groupe. Selon le syndicat des cadres, "les anciens n'y retrouvent plus l'excellence collective technique et industrielle qui les avaient stimulés et motivés durant des années. Les plus jeunes n'imaginent plus leur avenir dans ce groupe sans stratégie lisible".

Un constat qui pousse le personnel à la "démotivation". Cette dernière "gagne toutes les couches du personnel, de l'ouvrier aux cadres, y compris aux dirigeants, toutes les tranches d'âge, du plus jeune au plus vieux". Et la CGC s'inquiète sur les perspectives. "

Plus inquiétant, plus grave encore, la démotivation naissante s'étend pour la première fois, jusqu'aux cadres dirigeants. Il suffit de constater les départs précipités du jour au lendemain, et, pour d'autres, des responsabilités réduites au minimum". Dans ce contexte très noir, la CGC, estimant que le PDG "a décidé de brimer au travers de mesures vexatoires, comme les voitures de fonction, et ce sans réelles économies", pose un certain nombre de questions qui traduisent le désarroi des cadres: "Comme le laisse entendre la rumeur, compte-t-il trouver 1,3 milliard d'économies par la limitation des forfaits des téléphones portables, par la diminution de la participation de la direction au restaurant d'entreprise, par le rabais des subventions au CE, par une baisse des revenus variables obtenus au travers d'objectifs natteignables, par une politique salariale insignifiante, par des suppressions d'emploi, par des délocalisations?".

Et de conclure, "la direction souhaite-t-elle faire partir ses forces vives?".

La CGC est également vent debout contre le plan de réorganisation de Thales. "Force est de constater, fait-elle valoir, que le groupe semble être complètement désorganisé, nageant dans un flou et une confusion jamais connues à ce jour". Le syndicat critique "la logique dite pays", qui transfère certaines prérogatives des divisions vers les pays responsables du compte d'exploitation (pertes et profits). En clair, explique-t-elle, "ce projet ne nous semble pas abouti, et soulève beaucoup de questions auxquelles nos dirigeants ne sont pas en capacité de répondre". Et de se demander "quel est le projet de notre PDG pour le groupe: un management basé sur la peur et le stress qui risque de nous entraîner vers un syndrome à la France Télécom?"

Enfin dernières questions adressées à l'actionnaire industriel de
référence, Dassault Aviation et a l'Etat: "quelle feuille de route
l'Etat et le groupe Dassault ont-il données à notre président? Cash et dividende, ou avenir industriel: quelle est sa priorité?".

La CGC ouvre la porte au PDG Luc Vigneron qui doit être "convaincant s'il veut gagner l'adhésion des cadres et du groupe a son organisation, à son projet tant qu'il est encore temps". La balle est dans son camp."

latribune.fr


L'ensemble des errements que dénonce la CGC à Thales est un copié/collé de ce que dénonce la CGC à France Télévisions et que les salariés viennent de sanctionner à plus de 90% lors d'un référendum:
- "le projet de réorgansiation ne nous semble pas abouti, et soulève beaucoup de questions auxquelles nos dirigeants ne sont pas en capacité de répondre"
-"quel est le projet du PDG pour le groupe: un management basé sur la peur et le stress qui risque de nous entraîner vers un syndrome à la France Télécom?"
- "la démotivation est générale et les critiques se portent durement sur le plan de réorganisation du PDG.
- "les anciens n'y retrouvent plus l'excellence collective technique et industrielle qui les avaient stimulés et motivés durant des années. Les plus jeunes n'imaginent plus leur avenir dans ce groupe sans stratégie lisible".
- la "démotivation". Cette dernière "gagne toutes les couches du personnel, de l'ouvrier aux cadres, y compris aux dirigeants, toutes les tranches d'âge, du plus jeune au plus vieux"
- la démotivation naissante s'étend pour la première fois, jusqu'aux cadres dirigeants. Il suffit de constater les départs précipités du jour au lendemain, et, pour d'autres, des responsabilités réduites au minimum".
- "l'entreprise a décidé de brimer au travers de mesures vexatoires et ce sans réelles économies", qui pose un certain nombre de questions qui traduisent le désarroi des cadres"
- "Force est de constater, fait-elle valoir, que le groupe semble être complètement désorganisé, nageant dans un flou et une confusion jamais connue à ce jour"
"quelle feuille de route l'Etat a-t-il donné au PDG?"

Bien sûr la CGC France Télévisions est totalement solidaire de la CGC Thales pour vivre au quotidien le même "souk".



lundi 1 février 2010

Quatre syndicats réunis contre la cession de FTP par Carolis

Quatre syndicats réunis contre la cession de France Télévisiosn Publicité (*) par Carolis

La CFDT, le SNJ, la CGC et Sud ont publié vendredi un communiqué commun s'opposant à la cession de France Télévisions Publicité qui selon le quotidine "La Tribune" devrait échoir au producteur Stéphane Courbit, président de la Financière Lov, associé à Publicis.

Mercredi le Conseil d'Administration de France Télévisions se réunit normalement pour en décider!

La CFDT, le SNJ, la CGC et Sud estiment que « si le Conseil d'Etat suit les recommandations de son rapporteur, il censurera cette décision inique [la suppression de la publicité, décision du conseil d'administration de France Télévisions le 16 décembre 2008, à la demande de la ministre de la Culture Christine Albanel] dans les prochains jours ».

Ils rappellent également que la Commission européenne juge la taxe imposée aux entreprises des télécoms pour financer l'audiovisuel public comme « une charge administrative incompatible avec le droit européen » (nos informations de vendredi).

Ils demandent à la direction de France Télévisions « de renoncer à brader France Télévisions Publicité au privé et à nos tutelles de garantir, dès aujourd'hui, un financement pérenne pour toutes les missions du service public ».

(*)La régie FTP commercialise les espaces publicitaires et le parrainage des chaînes de l'audiovisuel public et d'un portefeuille de médias hors France Télévisions (Discovery Channel, FoxLife, EuroNews, TV5Monde, sites internet fixes et mobile, dont ceux des chaînes de Radio France, etc.).