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vendredi 20 mai 2011

Droit de réponse de Didier Faveur cadreur gréviste de la faim devant le Siège de France Télévisions depuis 4 jours...

Cela fait 4 jours que Didier Faveur a débuté sa grève de la faim devant le Siège de France Télévisions, tout simplement pour faire valoir ses droits. En plein cagnard, chacun a pu voir que jour après jour, inévitablement, tout en gardant moralement ses convictions intactes, il s’affaiblissait néanmoins physiquement.

Il a été reçu après 2 jours sur place (la direction expliquant pourtant en coulisses qu’elle n’allait tout de même pas le recevoir, lui, sans que cela fasse tâche d’huile)…Il serait d’ailleurs plus juste de dire, reçu après avoir attendu 3 heures le rendez-vous fixé qui sans raison a été annulé et reporté au lendemain. Belle image que donne ici le Service Public !

La direction a diffusé en interne un communiqué précisant que des propositions lui avaient été faites mais qu’il les aurait refusées… Aujourd’hui, vendredi 20 mai, Didier Faveur a souhaité contradictoirement mettre les points sur les « i » et exercer un droit de réponse pour que chacun puisse apprécier en conscience la situation.

Nous publions in extenso son droit de réponse :

« En exercice de mon droit de réponse au mail d'information de la Direction du jeudi 19 mai, je tiens à apporter les précisions suivantes.

Depuis des années, j'entreprends d'innombrables démarches auprès de la DRH pour obtenir la régularisation de ma situation.

J'ai adressé le 14 avril dernier en recommandé une mise en demeure à Monsieur Patrice Papet. J'ai adressé le 6 mai un courrier recommandé à Monsieur Rémy Pfimlin annonçant l'imminence d'une action. Ces courriers sont restés sans réponse.

J'ai averti publiquement le 12 mai de ma prochaine grève de la faim.

J'ai effectivement été convoqué pour un entretien avec la direction le vendredi 13, entretien que j'ai décliné pour la raison que j'étais en congés, et qu'aucune proposition de la part de la direction n'est intervenue pour prévenir que j'entreprenne une grève de la faim.

Lors de mon premier jour de grève, le Directeur délégué aux Ressources Humaines est arrivé avec trois heures de retard à notre rendez-vous, il a reporté notre entretien au lendemain pour la raison qu'il n'avait pas encore pleinement connaissance de mon dossier.

Au deuxième jour de ma grève, le Directeur délégué aux Ressources Humaines a contesté la quasi-totalité des questions abordées. Il en est ressorti qu'il me conseillait d'entreprendre une procédure judiciaire, et qu'il ne pourrait pas suivre mon dossier pour cause d'un prochain voyage en Corse pour raisons personnelles.

Au troisième jour de ma grève, j'ai reçu une proposition écrite du Directeur délégué aux Ressources Humaines me reconnaissant le droit à un repositionnement et à des arriérés sur salaires. J'ai refusé cette proposition, pour la raison qu'elle est ne correspond qu'à une infime partie de mes droits. Je ne puis accepter un compromis dérisoire alors que l'on m'a encouragé à une action extrême.

Le Directeur délégué aux Ressources Humaines persiste dans son refus de reconnaître les implications de l'arrêt de la Cour d'Appel de 2003 (intégration au 1er janvier 1978), dans son refus de m'accorder le bénéfice du protocole de décembre 2001 auquel j'ai droit, dans son refus de m'accorder la prime de disponibilité et de pénibilité qui devrait m'être versée à compter du 1er janvier 2009. Bien évidemment, toute reconnaissance du préjudice que j'ai subi a été exclue.

J'ai sollicité hier matin un entretien avec notre Président, ma demande est restée sans réponse.

En conséquence, et comme je l'ai annoncé, ma grève de la faim se prolongera jusqu'à la régularisation totale de ma situation. »

P.S: Ce jour, un représentant de la CFDT et du SNPCA-CGC ont, à leur tour, été reçus. Si de nouvelles propositions à lui transmettre ont été faites, l’impression qui se dégageait de cet entretien était celle d’un interlocuteur isolé sans réel mandat pour agir (comme c’est le cas dans la plupart des réunions ces derniers temps).

France Télévisions ne cesse de nourrir la contestation et pousser les salariés à la grève

Dernière en date, en coulisses, France Télévisions s'apprêterait à mettre en place au poste de responsable des Moyens techniques de l’information et des sports, poste toujours occupé logiquement et fonctionnellement par un collaborateur issu du secteur technique par Alain Lardière (journaliste) directeur adjoint de l'information (à France 2) en charge des reportages qui n'est visiblement pas dans les petits papiers de la nouvelle équipe.

La direction pense peut-être qu'elle peut impunément changer les règles, qu'elle peut pour se tirer une "épine du pied" remplacer un poste comme sa définition l'indique ( Moyens techniques de l’information et des sports) revenant à la Technique et ne rien avoir à faire de l'avis des techniciens qui, face à une telle rumeur, ne comprennent pas ce que cherche France Télévisions et surtout chez qui la grogne monte vis-à-vis d'une telle attitude !?

Il y a bien évidemment en interne les compétences pour occuper un tel poste...personne ne pourra faire croire que le directeur adjoint de l'information en charge des reportages (journaliste à la Rédaction de La Deux) serait le plus idoine pour le poste !!!!!

France Télévisions ne cesse de nourrir la contestation et pousser les salariés à la grève secteur après secteur....ensuite, la direction semble s'étonner des préavis qu'elle contraint les salariés à déposer devant l'absence volontaire de dialogue social.

La direction viendra alors dans certaines antichambres se dire "inquiète pour l'entreprise"!!! C'est bien elle qui sème la pagaille, qui humilie les personnels et les considèrent comme des pions, qui raille les partenaires sociaux en affirmant à qui veut l'entendre qu'elle va les mater et n'a que faire du concept de négociation...

La direction souhaiterait un nouveau conflit qu'elle ne s'y prendrait pas autrement !? Elle ira encore après chanter ses chansons habituelles sur l'impossibilité qu'elle a de "moderniser l'entreprise"....Cette bonne blague.

jeudi 19 mai 2011

Christine Berbudeau auditeuse-communicante proche de Rémy Pflimlin en service commandé sur France Télévisions!

Dès septembre 2010, nous annoncions l’arrivée dans la plus grande opacité de Christine Berbudeau proche de Rémy Pflimlin qui a longuement collaboré avec Jean-Paul Cluzel, l'ancien Pdg des groupes de radios publiques, d'abord à RFI (1994/2004), ensuite à Radio France (2004/2009).

Christine Berbudeau dont la nomination est restée la plus discrète possible alors qu’elle est pourtant présente dans la plupart des réunions organisées au sein du service de la Communication, est en réalité chargée d’assurer la communication de Rémy Pflimlin.

Ses fonctions « apparentes » depuis son arrivée, elle enchaîne « audit » sur « audit ». Dernier « audit » en cours : étudier la pertinence de conserver un « Directeur Délégué aux Événements culturels en Partenariat chez France Télévisions » (Michel Slama) et une « Directrice des partenariats Groupe France Télévisions » (Sandrine Soloveicik)

Cette dernière est la femme de Frank Soloveicik, PDG d'Europe Images International en affaire régulière avec France Télévisions qui, il y a encore quelques semaines se réjouissait en tant que distributeur de la série les Kennedys, du fait de sa non diffusion par History Channel et qui déclarait: « Je suis actuellement en contact avec TF1, France Télévisions et Arte ». Le couple est de surcroît intime de Rémy Pflimlin.

Le résultat de « l’audit » que Rémy Pflimlin a « confié » à Christine Berbudeau ne laisse donc guère de place au suspens ! Il n’y aura à l’évidence pas de place pour deux ! Le Directeur Délégué aux Événements culturels en Partenariat chez France Télévisions, Michel Slama devrait laisser la place à la Directrice des partenariats Groupe France Télévisions, amie du pdg de France Télévisions !

Il serait sûrement bon de rappeler à Rémy Pflimlin comme à son auditeuse-communicante, certains principes légaux que rappelait le Chef de l’Etat récemment et particulièrement en tout premier lieu l'article III-6 de la Convention Collective de l'Audiovisuel Public qui : "INTERDIT à tout salarié d'être lié avec une entreprise en relation d'affaires avec l'entreprise ou susceptible de l'être en raison de son activité, quelles que soient la forme et la nature juridique du contrat qui la lie, et d’avoir des intérêts de nature à compromettre son indépendance." La Convention indiquant aussi que "tout salarié doit fournir les renseignements utiles pour permettre la vérification du respect de cette disposition".

Christine Berbudeau auditeuse-communicante proche de Rémy Pflimlin en service commandé!

Dès septembre 2010, nous annoncions l’arrivée dans la plus grande opacité de Christine Berbudeau proche de Rémy Pflimlin qui a longuement collaboré avec Jean-Paul Cluzel, l'ancien Pdg des groupes de radios publiques, d'abord à RFI (1994/2004), ensuite à Radio France (2004/2009).


Christine Berbudeau dont la nomination est restée la plus discrète possible alors qu’elle est pourtant présente dans la plupart des réunions organisées au sein du service de la Communication, est en réalité chargée d’assurer la communication de Rémy Pflimlin.


Ses fonctions « apparentes » depuis son arrivée, elle enchaîne « audits » sur « audits ». Dernier « audit » en cours : étudier la pertinence de conserver un « Directeur Délégué aux Événements culturels en Partenariat chez France Télévisions » (Michel Slama) et une « Directrice des partenariats Groupe France Télévisions » (Sandrine Soloveicik)


Cette dernière est la femme de Frank Soloveicik, PDG d'Europe Images International en affaire régulière avec France Télévisions qui, il y a encore quelques semaines se réjouissait en tant que distributeur de la série les Kennedys, du fait de sa non diffusion par History Channel et qui déclarait: « Je suis actuellement en contact avec TF1, France Télévisions et Arte ». Le couple est de surcroît intime de Rémy Pflimlin.


Le résultat de « l’audit » que Rémy Pflimlin a « confié » à Christine Berbudeau ne laisse donc guère de place au suspens ! Il n’y aura à l’évidence pas de place pour deux ! Le Directeur Délégué aux Événements culturels en Partenariat chez France Télévisions, Michel Slama devrait laisser la place à la Directrice des partenariats Groupe France Télévisions, amie du pdg de France Télévisions !


Il serait sûrement bon de rappeler à Rémy Pflimlin comme à son auditeuse-communicante, certains principes légaux que rappelait le Chef de lactate récemment et particulièrement en tout premier lieu l'article III-6 de la Convention Collective de l'Audiovisuel Public qui : "INTERDIT à tout salarié d'être lié avec une entreprise en relation d'affaires avec l'entreprise (ou susceptible de l'être en raison de son activité), quelles que soient la forme et la nature juridique du contrat qui la lie, et d’avoir des intérêts de nature à compromettre son indépendance." La Convention indique aussi que "tout salarié doit fournir les renseignements utiles pour permettre la vérification du respect de cette disposition".



lundi 16 mai 2011

La direction de France Télévisions découvre le Code du travail

Le Code du travail...la direction de France Télévisions semble bien ne pas connaître! Et ça continue encore et encore.

La direction pour faire passer sa "désorganisation" sans organigramme veut comme le Code du travail l'y oblige, réunir les CHSCT le plus tôt possible.

Dans plusieurs établissements, la direction appelle le Secrétaire du CHSCT pour qu'il vienne signer "en urgence" l'ordre du jour.

L'Article L.4614-8 du Code du travail indique pourtant clairement "L’ordre du jour de chaque réunion est établi par le président et le secrétaire de façon impérative...Il Il est communiqué 15 jours, au moins, avant la réunion par le Président, - aux membres du comité, - à l’inspecteur du travail, - à l’agent du service de prévention de la CRAM "

Ce n'est donc pas le Président qui appelle le Secrétaire pour qu'il vienne signer dare-dare l'ordre du jour qu'il aura unilatéralement établi. NON.

L'inobservation de cette condition impérative est constitutive d'entrave au fonctionnement régulier du CHSCT (Cass.crim. 4/01/90, Dosca et a., B.crim.n°11)

Au royaume du roi Pétaud, les recrutements arbitraires continuent.

A France Télévisions chaque jour qui passe ou presque voit un nouveau recrutement extérieur.

Sans le moindre organigramme, France Télévisions continue de dégouter les salariés en interne : soit ils sont trop vieux, soit ils sont trop « plan-plan », soit ils sont trop routiniers, soit ils ne sont pas ceci ou ils ne sont pas cela, grosso modo ils n’ont jamais le profil ….la direction se chargeant de trouver n’importe quel argument pour fusiller l’interne et embaucher dehors ! Partout, au siège parisien comme dans les régions et territoires, c’est le même leitmotiv : « il faut du sang neuf ! ».

Ils sont des centaines ces collaborateurs, femmes et hommes qui se retrouvent poussés sur la bas côté de la route et écartés quasiment de tout…
à moins que ce soit l’inverse et qu’on les surcharge de travail avec ordres et contre-ordres se succédant pour le même résultat : la plupart craquent.

Voici un exemple parmi tant d’autres de la façon dont sont traités les salariés en interne à France Télévisions :

Ils étaient deux à travailler dans un même service, tous les deux maîtrises. (les faire passer cadres, vous n’y pensez pas !!!!)

Leur responsable « ancien organigramme », avant le « fonctionogramme » illégal de Carolis déclaré caduc par Rémy Pflimlin et le « zérogramme» actuel, se retrouve dans ce flou (en aucun cas artistique) et constate qu’elle a moins de collaborateurs à gérer que sa voisine de « fonctionogramme » (c’est le seul repère qu’elle ait finalement aujourd’hui).

Qu’à cela ne tienne, cette dernière va remanier son « secteur », va repositionner certains des salariés qui sont sous sa coupe voire déposséder certains de leurs tâches et lancer des consultations pour création de nouveaux postes pour palier ce manque « cruel »…que la direction va valider.

Dans un premier temps, ce sont un cadre et un cadre de direction (haut niveau) qui arrivent de l’extérieur…il fallait au moins cela.
Revenons donc à nos deux maîtrises qui se retrouvent à former ces deux nouvelles recrues…les former à quoi, à leur apprendre ce que font justement nos deux maîtrises et plus largement le fonctionnement du service…

Souvenez-vous de la lettre de Carolis 4 janvier 2010 qui indiquait « nous vous rappelons qu’il est indispensable que vous assuriez la continuité de vos activités, jusqu’à la réalisation, le cas échéant, d’une passation d’activités suffisante pilotée par votre supérieur hiérarchique ».

Une fois le cadre et le cadre de direction formés, que croyez-vous qu’il advint ? Eh ! bien, ils prirent de concert leur envolée, respectèrent la missive de Carolis à la lettre, en procédant de facto à une passation d’activité forcée puisque s’emparant donc de l’activité des deux formateurs (bien malgré eux) les laissant quasiment sans boulot.

Les RH de proximité direz-vous ? Ils n’ont pas bougé le petit doigt…ce serait même le contraire, allant même jusqu’à égratigner les « maîtrises » au passage qui ont osé se plaindre de leur sort !

Cette histoire n’est pas une histoire isolée, il y a maintenant des centaines de cas identiques dans tous les coins de France et de Navarre qui conduisent à des situations invivables.

Pardon de détourner un peu le titre du film de Sydney Pollack mais à l’évidence, à France Télévisions « On achève bien les chevaux ».