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vendredi 21 février 2014

Messieurs Moscovici et Montebourg, comment pouvez-vous demander au CSA d’avaliser les conditions indécentes de la vente par France Télé de ses parts dans Gulli ?

Jusqu’où cette télé publique va-t-elle sombrer ?
 
Il y a cinq jours, « Le Figaro » publiait un des rares articles sur la vente des parts de France Télé détenus dans Gulli, intitulé « France Télévisions va céder Gulli pour 25 millions d'euros ».
Le titre de Presse écrit « La vente effective devrait intervenir au printemps prochain »…et d’ajouter « France Télévisions et Lagardère Active doivent maintenant achever la formalisation juridique du contrat. »

Le Figaro indique également « D'ici à quelques semaines, les deux Tutelles [Bercy et la rue de Valois] déposeront un dossier auprès du CSA Conseil Supérieur de l'Audiovisuel afin qu'il donne ou non son accord concernant cette vente. Mais il y a peu de chance qu'il bloque la transaction…».

Enfin, le Figaro précise encore que « L'accord de cession prévoit une limitation du niveau de la publicité pendant les trois prochaines années sur France 4…. »
Il s'agit sûrement ici de la partie la plus invraisemblable et la plus insensée du « deal » orchestré pour France Télévisions par Martin Ajari l’argentier du groupe, encore lui : une limitation de la pub sur France 4 !!!!!!  

Selon les informations qu’a récoltées le blog CGC Média, la vente à Lagardère des 34% détenus par FTV dans Gulli que Pflimlin a fait voter en Conseil d’Administration, vendredi dernier - histoire de mouiller l’Etat actionnaire donc les Tutelles et le Gouvernement (à moins qu’ils ne soient tous conscients du pataquès à venir) ne serait donc réellement que de 19M€.

Ce que le Figaro appelle « limitation de la pub sur France 4 » se traduirait juridiquement par une CLAUSE SUSPENSIVE inscrite au contrat et portant sur 5M€.

Autrement dit, Si vous ne nous faites pas concurrence – France 4 vs Gulli 100% Lagardère donc– vous percevrez au bout des 3 ans, les 5M€ qui s’ajoureront aux 19M€»   !!!!!

A ce train, France Télé (France 4) pourrait même se voir imposer un planning des écrans pub « non, pas de pub à cette heure-là…non pas celle-là…non pas là… »

Hallucinant…surréaliste…il n’y a sûrement pas de mot assez fort pour marquer la stupeur… Depuis l’éviction de Sandrine Roustan la chaîne a déjà quasiment perdu ½ point d’audience pour se situer aux environs de 1,2.

Sans aucune visibilité sur ce que devrait ou pourrait être la grille du « néo-France 4 » les annonceurs ont de toute façon arrêté les frais et sont majoritairement partis…il est de toute façon peu probable que France 4 imagine même empiéter sur le marché publicitaire « jeunesse » estimé à 100 millions d'euros et dont Lagardère via sa régie en récolte déjà 60/70% !

Le Figaro qui s’interrogeait tout de même sur le très faible montant de valorisation de la chaîne « La chaîne Gulli valorisée donc à 75 millions d'euros…un prix qui peut paraître faible au regard des 465 millions d'euros déboursés par Vivendi pour s'offrir D8 et D17 » et du chiffre indécent de la transaction : 19M€ [selon ce qui précède] ne devait pas être totalement au courant ce qui se trame en coulisses !
Si le Figaro s’interroge, alors que vont bien pouvoir faire Messieurs Moscovici, Cazeneuve et Montebourg, face à un tel scandale ?

Quant à L'agence des participations de l'État (l’APE) qui « veille depuis 2004 à mieux valoriser les intérêts patrimoniaux de l'État dans les entreprises à participations publiques » et dépend Bercy, incarnant ainsi l'État actionnaire, comment va-t-elle réagir ????
Lisez plutôt les quelques lignes de présentation :

«  L’APE anime plus largement la politique actionnariale de l’État sous ses aspects économiques, industriels et sociaux. En 2010, cette fonction a connu une évolution majeure, matérialisée par la nomination d’un commissaire aux participations de l’État. Il s’agit de mettre au premier plan la vision industrielle du pilotage des participations et d'affirmer ainsi, pour les entreprises concernées, une stratégie de développement industriel et économique claire de long terme. 
Depuis mai 2012, le ministre de l’économie et des finances et le ministre du redressement productif exercent une autorité conjointe sur l’APE. »

L'agence des participations de l'État devrait normalement s'étrangler !!!

L'État actionnaire, le gouvernement, les ministères de Tutelle et leurs ministres ne peuvent continuer de laisser dépecer France Télé de la sorte sans réagir, sauf à en assumer l'entière responsabilité.
Ils ne pourront pas dire demain qu’ils ne savaient pas, que ça ne dépendait pas d’eux, que ce n’était pas eux mais le CSA et qu’ils n’auront qu’à rejeter la faute à mi quinquennat sur Nicolas Sarkozy qui a nommé Pflimlin, pour s’en sortir !!!!
Evidemment non....

Ne laissez pas cette vente se faire au printemps prochain dans de telles conditions…






























































































































































































































































































 
 
 


 
 
 
    





 

jeudi 20 février 2014

La 6 candidtas retenus pour la présidence de Radio France pourraient bien ne plus être que 5!

La semaine dernière , Satellifax dans un de ses derniers artilces "Le CSA a retenu 6 noms pour Radio France" (dont bien évidemment le Président sortant Jean-Luc Hees) dont le blog CGC Média vous proposait de découvrir le contenu avait intitulé un paragraphe  "Témoin assisté" .
 
Satellifax d'écrire: "Martin Ajdari a en effet été entendu comme témoin assisté par le juge Van Ruymbek en novembre et décembre, dans le cadre d'une enquête sur les conditions d'attributiion de plusieurs contrats signés avec des cabinets de conseil (Satellifax du 7 février)...."
 
 
Au regard de cette invraisemblable situation, de nombreux bruits faisant état du retrait de Martin Ajadari de la course à la présidence de Radio France, circulent.

Même si comme le blog CGC Média a pu le lire dans l'article de Renaud Revel publié sur l'Express.fr "Manœuvres et tripatouillages autour de la présidence de Radio France" (ci-après) que "Le  conseiller en charge de ces dossiers, David Kessler, qui pousse son candidat, Martin Ajdari : un homme auprès duquel il travailla à Radio-France, quand le premier cité était en charge des finances d’une maison alors présidée par Jean-Paul Cluzel...."!
 


C’est une élection à la française. Comme on les connait. Avec ses « combinazione », ses liens de consanguinité insupportables, entre politiques aux abois et responsables de médias sur le qui-vive. Avec ses manœuvres aussi. Et ses jeux de couloirs ; ses chausse-trappes et interventions en tous genres , enfin; et ses coups bas et pressions politiques.
L’élection du prochain président de Radio France donne ainsi lieu à une bataille feutrée des plus détestables.
Car l’enjeu du moment n’est pas simplement la désignation d’un nouveau patron pour la Maison ronde, mais c’est aussi, dans son prolongement, (à l’hivers 2015)), la nomination du successeur de Rémy Pflimlin à la tête de France Télévisions: deux scrutins étroitement liés, totalement imbriquées, presque indissociables dans l’esprit de ceux qui tentent d’en être aujourd’hui les artificiers et chefs d’orchestre: c’est-à-dire au premier chef, Aurélie Filippetti et l’Elysée.
C’est ainsi que les six candidats en lice pour la présidence de Radio France – Anne Brucy, Anne Durupty, Jean-Luc Hess, Martin Ajdari, Mathieu Gallet et Philippe Gault- se retrouvent otages d’une partie de billard à multiples bandes, où les hommes comme les réseaux s’affrontent depuis quelques jours. Avec pour enjeu, à l’horizon, non seulement la gouvernance de Radio France, – un zakouski pour le CSA-, mais également, celle France Télés. Et quel jeu de massacre!
Les réseaux donc.
 
Il y a d’abord ceux de Michel Boyon:

On pensait l’ancien président du CSA rangé des voitures, loin de tout cela. Mais en coulisses, celui-ci fait discrètement campagne pour l’homme que Nicolas Sarkozy lui avait imposé à la tête Radio France: Jean-Luc Hees. La réélection de ce dernier, candidat à un second mandat, ferait taire définitivement les critiques et les soupçons d’allégeance au pouvoir précédent, critiques que Michel Boyon dut essuyer en son temps. Comme le collège qu’il présidait à l’époque : un CSA perçu comme une simple chambre d’enregistrement.
Mais Michel Boyon n’est pas le seul à tenter de sauver le soldat Hess. Lequel s’est décidé à se représenter, encouragé par quelques sénateurs amis peu lucides: l’autre ancien PDG de Radio France, Jean-Marie Cavada, est également venu en renfort. Ça bouchonne dans le comité de soutien. Mais tout cela pèsera-t-il ?
Il y a aussi les réseaux Hervé Bourges: 
 
Bon pied, bon œil, cet autre ancien président du CSA mène une campagne active en faveur de celle qui dirigea son cabinet: Anne Durupty. Non pas qu’Hervé Bourges soit totalement convaincu par cette candidature, mais la nomination de cette femme de gauche à la tête Radio France permettrait, – parité oblige-, de nommer un homme à la tête de France Télévisions. C’est en tous les cas le schéma en vogue.
Radio-France ? Une étape, ici encore, accessoire. Car c’est encore une fois le coup d’après qui mobilise toutes les énergies. Or Hervé Bourges compte dans son premier cercle quelques professionnels de l’audiovisuel de talent, tel que l’ancien directeur des programmes de TF1, puis de France Télés, Pascal Josèphe : des hommes qu’il verrait volontiers dans le fauteuil de Rémy Pflimlin le moment venu.

Il y a enfin une ministre de la Culture, en première ligne
Aurélie Filippetti est décidée à imposer son candidat. En l’occurrence, sa candidate, la même Anne Durupty. Argument affichée de la ministre, c’est une femme : un atout majeur aux yeux celle qui souhaite ouvrir ces postes, jusqu’ici préemptés par la gent masculine, à des candidatES!
Voilà qui serait de bon aloi, si la ministre voyait, elle encore, plus loin: à l’été 2015, c’est à dire le terme du mandat de l’actuel PDG de France Télévisions. Un poste qui serait dévolu, selon ses vœux et si tout va bien, à un homme, cette-fois-ci, en l’occurrence le patron de l’AFP, Emmanuel Hoog.

Une femme à Radio-France, un homme à France Télés

 
Voilà donc la rue de Valois et sa locatrice décidés à défendre ce schéma. Soutenu par cette dernière, Emmanuel Hoog, -un patron de gauche habile à la manœuvre, qui a survécu jusqu’ici à tous les changements de majorité et ce depuis plus de 10 ans-, mène une campagne discrète en vue de la conquête de la présidence de France Télés. Epaulés en cela par quelques soutiens actifs.
Ainsi de l’écrivain, producteur à France Culture et chargé d’une mission sur le numérique par Aurélie Filippetti : Fréderic Martel. Lequel se dépense sans compter aux côtés d’Emanuel Hoog, distillant …


L’Elysée, enfin.

 
Où tout se noue et se joue. Car le Château n’est pas en reste dans ce rocambolesque feuilleton. Ainsi du conseiller en charge de ces dossiers, David Kessler, qui pousse son candidat, Martin Ajdari : un homme auprès duquel il travailla à Radio-France, quand le premier cité était en charge des finances d’une maison alors présidée par Jean-Paul Cluzel. Ceci expliquant cela.
Or le dit conseiller a dû convaincre, au préalable, un autre cadre dirigeant de France Télévisions, Bruno Patino, afin qu’il renonce à briguer à son tour la présidence de Radio-France : au motif que le PDG de France Télés, Rémy Pflimin, se serait retrouver bien seul dans ce cas de figure, avec ses deux principaux bras droits en campagne. Pas terrible.
Tous les coups semblent bons dans ce climat d’opacité absolu, l’objectif étant de flinguer tel ou tel candidat potentiellement dangereux. Ainsi a-t-on vu débouler ces jours-ci, comme de par hasard, dans certains médias, – BFM TV, La Tribune…- des sujets, à l’évidence très inspirés, sur le cas Mathieu Gallet.
PDG de l’Institut nationale de l’audiovisuel, ce jeune quadra plutôt brillant, – un proche de Bertrand Delanoë passé par les cabinets de Christine Albanel et de Frédéric Mitterrand-, s’était vu reprocher, lors de sa nomination à la tête de l’INA, ses anciennes fonctions au ministère de la Culture et de la Communication.
Si bien qu’une Commission de déontologie, saisie à l’époque, s’était penchée sur la question. Avant que celle-ci ne close son instruction en prononçant l’équivalent d’un «non-lieu » Fin de la partie ! Mais pas pour tout le monde, puisque BFM TV a bien voulu prêter une oreille attentive aux quelques goupillons généreusement déposés dans sa boite aux lettres…
 
C’est dans ce contexte, contrasté et affriolant, que le CSA rendra sa décision : entre le 5 et le 7 mars prochain. Et ce après avoir auditionné, à huis-clos, les six candidats en lice : Une confidentialité des auditions éminemment contestable, compte tenu de ce que je viens d’écrire plus haut . Comment en effet ne pas s’interroger, demain, sur les conditions de la nomination de telle ou tel, sachant que personne n’aura pu juger sur pièces des qualités de la personnalité désignée?
Le CSA, qui a beaucoup à perdre dans cette élection, aura sans doute à cœur de marquer à la fois son territoire et son indépendance. Car une chose est certaine : Quelle que soit sa décision, celle-ci sera examinée et décryptée à la loupe. Et à l’aune des pressions amicales et autres interventions, dont chacun de ses membres aura fait forcément l’objet.

 
Un CSA sous surveillance : car tout soupçon de faiblesse de sa part l’entachera durablement. Tout soupçon de connivence, supposée, avec tel ou tel, au plus haut niveau de l’Etat, serait désastreux pour ce Conseil que préside aujourd’hui Olivier Schrameck.
Mais il est un enseignement que l’on peut d’ores déjà tirer de cette séquence pitoyable : rien n’a changé sous le soleil. Indécrottables, les politiques perpétuent de vieux réflexes hérités de l’ORTF : on décide, on dicte et on piétine, les hommes comme les institutions. Aurélie Filippetti et le cabinet de François Hollande sont ainsi à la manœuvre, comme l’étaient leurs prédécesseurs. Et la réforme consistant à redonner au CSA et au Parlement les prérogatives de nominations, – cette réforme si ardemment défendue et voulue par le chef de l’Etat-, n’est qu’un vaste trompe-l’œil.
Au sages du Conseil supérieur de l’audiovisuel de nous le démentir, pourtant. Allez, on y croit! Rêvons peu…"


mercredi 19 février 2014

La télé trash du binôme Patino/Razon voulue par la ministre Aurélie Filippetti sur fond de "Gogole World Bordello".

Lors de sa dernière conférence de Presse, Patino le numéro deux de Pflimlin, avait annoncé juste avant de virer Sandrine Roustan des programmes de France 4, qu’il allait réinventer la télé !
 
Les débuts de cette « nouvelle chaîne jeunesse », c’était pour janvier 2014….on allait voir ce qu’on allait voir ! Février va bientôt laisser la place à mars et on n'a toujours RIEN vu. Ou plutôt si : Du trash, en veux-tu, en voilà.

Parlons un peu de la série « Black Mirror » achetée par la toute nouvelle équipe de France 4 - seule acquisition qu’elle ait décidée -  elle commence par un épisode à la signalétique obligatoire « interdit moins de 16 ans » car les images pourraient heurter le jeune public ?! Invraisemblable…la série est d’une rare violence.

Le premier épisode repose sur une « intrigue » tournant autour de la ZOOPHILIE...Véridique ! Un homme se fait « prendre» par un cochon.... Sur une chaine JEUNESSE, qui plus est du Service Public ?!

Jean-Pierre Coffe aurait sûrement le mot juste « mais c’est d’la m… ». Même programmée tardivement, cette programmation est  véritablement scandaleuse.

Qui arrêtera les élucubrations démentes du tandem Razon/Patino qui n’a que deux mots à la bouche « nouvelles écritures ».

Certains se souviennent encore du nom de code donné au premier et seul appel d’offres lancé pour une émission quotidienne en prime time du lundi au vendredi excepté le mercredi, par Boris Razon l’homme à la double casquette, directeur éditorial de la chaine et par ailleurs directeur transmédia du groupe : le "Gogol World Bordello", ou "le cri de ralliement, celui de la nouvelle offre de la chaîne jeunesse en soirée, celui d'une génération lassée du style trop policé de la télévision, de ses plateaux ordonnés, de son humour digeste et du spectacle scénarisé du monde".

Razon avait ajouté « ce nouveau programme, devra raconter chaque soir "avec jubilation le monde nouveau et déglingué dans lequel ils vivent avec un esprit "libre, frondeur, peu respectueux de la parole des institutions et des médiateurs.....un monde en crise, à la fois morale et politique, et en profonde mutation après les errements d'un modèle libéral peu respectueux des individus et de leur environnement ".

France 4 en attendait un esprit "libre, frondeur, peu respectueux de la parole des institutions et des médiateurs".

Voilà Aurélie Filippetti servie…pour du « déglingué » c’est du « déglingué » !   

Après avoir foiré l’access et les après-midi de France 2, Patino avec la complicité de son pote Razon, s’attaque maintenant à France 4 et au jeune public (frondeur, peu respectueux de la parole des institutions,…) qu’il a décidé d’ « anarchiser » avec la bénédiction de la ministre !

Chronique d’un échec annoncé.
 
Ah ça pour communiquer, il a communiqué Patino !

Les « Nouvelles écritures » qui ont coûté un bras à la télé publique donc aux contribuables devaient envahir l’écran !  
Pourtant, le 17 mars prochain, date officiellement repoussée de leur lancement initialement prévue pour janvier, vous n’en verrez pas !

Le 7 novembre dernier, Bruno Patino avait d’ailleurs annoncé dans le film Français que "la nouvelle grille des programmes de France 4 qu’il avait prévu pour le mois de janvier, ne verrait finalement le jour qu’en mars et qu’il n’y aurait « pas de big-bang »". Tu m’étonnes !

La seule nouveauté prévue, ce fameux projet de magazine quotidien le « gogole world bordello » lui aussi finalement reporté au mois de septembre...Autant dire aux oubliettes !!!!
 
Les pilotes ne sont paraît-il pas concluant mais comment pourraient-ils l’être avec un tel brief invraisemblable descendu tout droit de la planète mars et indigne de la télé publique ?

La grille de programmes de France 4 que le blog CGC Média vous révèle en exclusivité (en bas de post) augure de bien piètres audiences et surtout de bien piètres programmes « jeunesse » en journée avec près de 4 heures de rediffusion d’épisodes de « C’est pas sorcier » à la suite. Pour ce qui est des plus jeunes, autrement dit les enfants, les plus petits, ils n’auront eux aussi droit qu’à des rediffusions de dessins animés déjà tous programmés sur France 3 et France 5.

Cerise sur le gâteau, la rediffusion ultra rincée par le groupe M6 qui la diffusait en boucle encore le mois dernier, de la série « Un gars une fille » qui date de 1999. Cherchez l’innovation…les enfants vont adorer !!!!

Aucune nouveauté donc et surtout aucune production pour la partie « jeunesse » tant prônée par la ministre Aurelie Filippetti qui va devoir partager, elle aussi, la responsabilité de ce naufrage annoncé.

En journée donc rien de nouveau sous le soleil…que du vieux et du réchauffé ! C’est probablement de la soirée avec la partie « nouvelles écritures » que la surprise doit venir ?!  Foutaise, c’est pire, aucune « nouvelles écritures » à l’affiche.

On n’y retrouve que les émissions de la précédente grille des programmes justement concoctée par Sandrine Roustan….Pourquoi dans de telles conditions Patino l’a-t-il virée ?

Extrait des déclarations de Patino dans le journal du net du 29 janvier qui montre qu’il fait marche–arrière toute « Nouvelle formule, pas de nouvelle chaîne, beaucoup de points vont être gardés du France 4 actuel, vous retrouverez des programmes ou des marques qui sont déjà présentes, c’est pas une nouvelle chaîne… refonte, nouvelle formule, positionnement simple, toujours le même, chaînes des jeunes publics, plage jeunesse élargie : petits, ados, jeunes adultes, « jeune public et public jeune »

C’est marrant c’est exactement ce que préconisait Sandrine Roustan.

Quant à ce que Patino appelle «garder beaucoup de points du France 4 actuel », c’est quasiment  toute la grille en soirée des programmes mis en place par Sandrine Roustan qu'il garde!

Même « Le Studio 4.0 » est une idée mise en place à l’antenne de France 4 en novembre 2012 et toute l’année 2013 pour mettre en avant les jeunes talents qui s’expriment sur la toile…tout comme « Les Nuits 4.0 » 3 heures 3 fois par trimestre. Fenêtre d’exposition de web-séries à faibles budgets qui n’ont rien de spectaculairement nouveau ni dans la narration, ni dans la réalisation mais écrites par de tout jeune créateurs qui se font la main en diffusant sur le net ces séries pas totalement abouties, pas particulièrement innovantes mais fraîches et souvent touchantes par leur aspect naïf. Rien de très nouveau en somme...et de l'ensemble de la grille, les fameuses nouvelles écritures, sont absentes.
 
Il n’y aura que des programmes de l’ancienne formule: « C’est quoi ce boucan  ? Masterclasse, Viens diner dans ma cité, On n’est pas des pigeons, TV LAB, les Nuits 4.0 et le Studio 4.0, Hero Corp la série co-produite par France 4 depuis 2012 et qui en est à sa saison 3, sans parler du projet de série documentaire lancé par la directrice elle- même sur la vie de l’aéroport de Roissy reprenant les codes de réalisation rythmés et rapides de la série Veto Junior avec des témoignages face caméra…mais également et surtout la série de 100 x 26 minutes lancé par elle pour permettre à France 4 de financer la création et la fiction à destination des jeunes adultes, fiction qui sera produite en Argentine par Télé-images »...
 
La « télé de demain » qu'ils disaient, les deux avec cette « nouvelle France 4 ». Tu parles !
Qu’y-a-t-il finalement dans cette idée patino-razonesque des « nouvelles écritures-laboratoires » ? Personne ne le saura cette fois-ci et probablement jamais!

La promesse du  binôme furieux de la télé du néo-téléspectateur n’est que du vent. On peut même parler de grosse foutaise, de tam-tam, de concept nébuleux vendu à la Presse, de marketing sans lendemain, etc…

On est bien loin de la feuille de route voulue par Aurèlie Filipetti « France 4 doit devenir la chaine du service public à destination des enfants. Un espace de sécurité pour offrir à nos concitoyens une chaine éducative de qualité où les programmes sont exigeants et pas racoleurs ».
Prôner l’ « Anarchie » – c’est le nom qui dit bien ce qu’il veut dire, d’une série en « développement » (ANARCHY) commandée par Patino et Razon – ne parait pas vraiment en phase avec l’idée de l’actionnaire de « faire de France 4 la chaîne 100% service public qui accompagne les jeunes publics de manière positive et utile » !!!
François Hollande,  au regard du scénario, « ne devrait pas s’en relever » !
 
Et qui c’est qui paie tout cela ? Certes le budget de  France 4 ancienne formule (45 millions d’euros) n’est pas très élevé mais avec la folie des « écritures » du trio Pflimlin/Patino/Razon, le contribuable aura encore de nombreuses occasions de  jeter l’argent public par les fenêtres, ce qui en temps de crise n’est pas vraiment du meilleure goût.

La redevance doit-elle financer les délires pseudo avant-gardistes du duo Razon-Patino? France Télévisions doit-elle participer à cette insupportable mascarade!? Comment de surcroît appréhender les conséquences financières et les perspectives d’audience d’une telle chaine ainsi reformatée ? On peut parier sur une audience moyenne autour de 1 point et encore. A terme c’est tout simplement la mort annoncée d’une chaine pour le jeune public promise par le Gouvernement.

Le 17 juin dernier pourtant un rapport confidentiel, écrit par Sandrine Roustan alors directrice des programmes de la chaîne depuis plus d’un an et son équipe dirigeante, avait été remis à Bruno Patino « himself ». Ce rapport en 12 points soulignait pragmatiquement les dangers liés à ces « nouvelles écritures-laboratoires » pour une chaîne destinée en priorité aux jeunes publics.

Extrait : 

- « Une ligne éditoriale double paraît illisible pour le téléspectateur. Et surtout la volonté de vouloir apporter un « ton transgressif » et « punk, rebelle qui casse les codes de la société même auprès des plus petits » ne semble pas pertinente pour une chaine à destination des jeunes publics de service public. 

- Les performances d’audience vont chuter de manière vertigineuse. Aujourd’hui France 4 réalise environ 1,8% d’audience en moyenne, demain on peut s’attendre à ce qu’elle tourne autour de 1% en étant optimiste. 

- La difficulté à date de pouvoir légalement respecter les obligations d’investissements dans la création (documentaire, fiction, etc....) puisque « les nouvelles écritures » sont un genre qui n’existe pas. 

- L’avis pessimiste de la régie publicitaire qui estime une perte sèche de 10 millions d’euros de revenus publicitaires qui n’ont pas confiance en une chaine hybride. »

Elle avait bien raison, 100 fois raison, Sandrine Roustan, la directrice de l’antenne et des programmes de la chaine, qui n’a sans doute pas voulu conduire sa chaine et ses salariés dans le mur, d’aller pousser ce cri d’alarme, le 17 octobre dans « Le Grand Direct Des Medias ».

Mille fois raison d’émettre des réserves et de traduire courageusement les inquiétudes des salariés dans l’intérêt de la chaine et du groupe sur cette ligne éditoriale invraisemblable qui lui était imposée et qu’elle avait sans doute du mal à assumer sous la contrainte !

Non seulement ses inquiétudes semblent aujourd'hui bien fondées (chacun le constate) mais elles sont à ce point fondées, qu’en définitive et selon nos informations, ces fameuses « nouvelles écritures-laboratoires » ne verront probablement jamais le jour.

C’est elle que la ministre devrait remercier pour cette lucidité et cette clairvoyance, elle la seule femme à la direction éditoriale du groupe - ce qui en dit long sur le paritarisme à France Télé - virée pour avoir voulu mettre en garde !

Remerciée elle l’a été mais « remerciée tout court » puisque que la directrice visionnaire a été relevée de ses fonctions 48 heures après son intervention et avant d’être licenciée à la vitesse de l’éclair sans cause réelle et sérieuse.

Il fallait tout  faire taire pour étouffer au plus vite ce qui finira par éclater au grand jour, l’amateurisme des dirigeants et de l’équipe Pflimlin qui ne contrôle rien.

Voilà donc les méthodes de management d’une télé de service public au bout du rouleau, méthodes scandaleuses et très préoccupantes pour l’avenir du groupe, d’assèchement secteur par secteur: celui-ci est totalement perdu, il faut vite passer au suivant !

Au bout du compte, c’est le contribuable qui paie avec la redevance, tous ces caprices égocentriques.

La vérité ne tardera pas à éclater au grand jour, en plein écran, « dans le poste » car personne ne voit vraiment comment ce modèle tant voulu par Patino - cette fameuse nouvelle formule des  «nouvelles écritures » et la formule jeunesse tellement cheap – va pouvoir émerger ? Mais aussi, il faut dire que côté expérience dans l’audiovisuel, Patino,  c’est pas ça !!! Il compte peut-être sur le nouvel habillage de la chaine, (l’emballage en somme) pour tenter de s’en sortir et faire oublier qu’il s’est trompé une fois encore !?  
 
Peut-être bien qu’il aura lancé la polémique, les dégâts constatés avec une audience aux alentours d’1 point à peine pour de la chaîne! Et chacun se demandera alors « finalement à quoi peut bien servir France 4 ? »…

Et certains de répondre bêtement « à rien… à perdre 45 millions d’euros par an…à jouer avec l’argent de la redevance.... » et France 4 deviendra la prochaine CATASTROPHE industrielle du groupe !!!

Ils feraient mieux de se poser d’ores et déjà la question « finalement à quoi peut bien servir Patino et son numérique ? »…