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mercredi 25 novembre 2015

Vincent Meslet l’homme qui veut « trouver une identité à France 2 » ose « l’utopie » (*) et propose en total décalage avec France Télévisions de remplacer le mot « chaîne » par « offre » !


Vincent Meslet l’homme qui veut « trouver une identité à France 2 » ose « l’utopie » (*) et propose en total décalage avec France Télévisions de remplacer le mot « chaîne » par « offre » !

Il faut effectivement oser !  Oser se démarquer, oser les mots, oser le décalage et oser la formule « le taux de fidélisation est en train de monter » !....Il n’est d'ailleurs plus question d’audience mais « de taux de fidélisation » qui ne cesserait de monter ! Selon quels critères…mystère. Tout juste lâche-t-il "C’est-à-dire qu’on a un public qui regarde de plus en plus… ». Et le blog CGC Média qui pensait que c'était la définition de l'audience ! Raté.

(*) Avant d’aller plus loin, il convient d’avoir en tête la définition que donne « Le Larousse » du mot « utopie » :
« Projet dont la réalisation est impossible, conception imaginaire » (ex : Une utopie pédagogique)

Construction imaginaire et rigoureuse d'une société, qui constitue, par rapport à celui qui la réalise, un idéal ou un contre-idéal. »

Ceci étant dit, Sonia Devillers dans « L’instant M » qui recevait ce mercredi 25 novembre, Vincent Meslet directeur exécutif de France 2 n’a pas dû être déçu par sa réponse à la question qu’elle lui posait « Votre mission : faire de France 2 « la chaîne leader de la télévision française ». Une mission ainsi placée sous le signe de la puissance et de l’audience. Pourtant, plus il y a d’écrans dans nos maisons et plus chaque membre de la famille regarde son machin, à la carte et dans son coin. Comment rassembler devant la télé ? L’identité d’une chaîne compte-t-elle encore aujourd’hui ? Si oui, quelle est celle de France 2 dont on connaît bien les visages, mais dont on a du mal à définir la ligne. » 

Vincent Meslet qui loue les mérites de Thierry Thuillier son prédécesseur,  lance pourtant sans ambages « Je pense qu’il faut donner une utopie à France 2 la chaîne qui faisait référence. Il faut inventer un récit, une identité… ».

Avant d’ajouter peu après, en parfaite opposition avec les propose tenus par l’ex Orange chez Jean-Pierre Elkabbach, le 23 septembre dernier qui déclarait «Il y a trop d’hommes blancs de plus de 50 ans…» : « On ne peut pas rêver d’un média pour les jeunes, pour les vieux, pour untel ou untel…le désir de re communion, de rassemblement existe ».


« Une utopie ? » s’est interrogée à juste titre la journaliste ! « Une utopie  » (dixit).

Vincent Meslet tente, du reste, de développer « Au jour d’aujourd'hui » donc aujourd’hui !    

« Au jour d’aujourd'hui,  bah oui, il y a des émissions qui font un quart de leur audience sur Internet en replay et alors !  C'est quand même la chaîne qui a choisi l’émission, qui l’a éditorialisée, qui en fait la communication et qui essaie de l’expliquer en ligne éditoriale. Le mot chaîne va sans doute disparaître pour être une offre mais en revanche, je crois sincèrement qu'il y plusieurs comportements dans un même individu : il y a le plaisir d'aller chercher des choses complètement librement en dehors des désordres éditorialisées, c’est-à-dire on cherche le programme mais on a besoin d’avoir des offres qui ont des lignes éditoriales claires qui racontent une histoire.

Quand on regarde l'audience de la plupart des médias, le taux de fidélisation est en train de monter.  C’est-à-dire qu’on, a un public qui regarde de plus en plus… »

Concernant le fait que France 2 n’ai pas pris l’antenne dès le début des attentats meurtriers qui ont endeuillé notre pays « Qu'est-ce qui a fait que sur les événements qu'on connaît, le vendredi 13 novembre, France 2 a basculé si tard justement pour être en direct, pour être réactive par rapport aux événements alors que toutes les autres avait opéré une bascule en édition spéciale ? », Vincent Meslet a indiqué qu’il n’y avait pas d’équipe disponible !!!!! 

«Vous êtes cruelle. J’étais moi-même à proximité des événements donc j'étais en ligne bien avant même que les lignes prennent les choses [Ça c’est quand même un scoop, le patron de "La Deux" était en ligne bien avant tout le monde et n’a rien lancé !!!!, ndlr].

On a un problème à France 2, on a supprimé le journal de la nuit donc on n’avait pas d'équipe disponible.
« Soir 3 » a pris l’antenne, France 2 a pris l’antenne autour de minuit, ce qui est la fois un peu tardif certes mais cela ne devrait pas se reproduire… ».

Alors que nombre JRI et autres journalistes se sont spontanément manifestés auprès de la chaîne pour immédiatement intervenir, il semble bien que la décision de ne pas faire d’édition spéciale en temps réel sur France 2, ait bien été prise unilatéralement par Pascal Golomer à l’Info ! 

Enfin, Vincent Meslet qui ne s’est pas arrêté là, n’a de nouveau et en parfait décalage pas mâché ses mots concernant l’émission de Ruquier « On n’est pas couché ». Lorsque Sonia Devillers l’interpelle « Quand vous parlez des débats d'idées, il y a Taddéï, il y a Ruquier dans une version plus populaire, est-ce que vous lui avez demandé de mettre un peu la pédale douce après le trio « Onfray, Finkielkraut et Morano » qui a fait beaucoup couler à la rentrée ». 

« Pour moi et la réflexion va bien au-delà de cette émission là…J’ai regardé tous les invités,  il y a une vraie pluralité d'invités. En revanche, c’est vrai qu’il y a des invités qui impriment plus ! ».

Tout ça est très "corporate"...ça fait du bien de voir enfin un tel "esprit d'équipe"!

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